Le premier fossile d'oiseau connu est peut-être l'archéoptéryx bien qu'il reste plus près du reptile que de l'oiseau. C'est un animal de petite taille (d'environ 50 cm) pour 500 grammes, découvert en Bavière, près de Solnhofen, dans une carrière qui fut, à l'époque de l'ère secondaire, une mer chaude au climat tropical qui accueillait un grand nombre d'espèces tels les ptérosaures ou les archaeoptéryx comme en témoignent les fossiles qui y ont été trouvés. Découvert dans des dépôts du jurassique supérieur, cet oiseau, vivant donc entre -205 à -135 millions d'années, ressemblait à une grosse pie avec des dents. La découverte la plus fascinante fut l'archéoptéryx puisqu'il constituait, selon les paléontologues, un des maillons essentiel à la construction de l'arbre phylogénique des oiseaux. Voyons maintenant pourquoi cet individu est-il si intéressant (...)
[...] Une respiration profonde Avec un squelette léger et résistant un coeur gros et rapide Les ailes puissantes Les plumes, des fonctions diverses Principe, technique et mécanique de vol : Comment les ailes permettent aux oiseaux de voler? De quelle(s) façon(s) les oiseaux volent-ils? Définition du vol Pour mieux comprendre le vol. Le principe du vol : schématisation d'une aile d'oiseau Le vol plané : une remarquable aptitude à utiliser les courants d'air Le vol ramé (ou battu) Mots clés de la sous partie : Définition du vol, aérodynamisme, modélisation, façons de voler, organes des oiseaux, et principe du vol. II. [...]
[...] Avien : Relatif aux oiseaux (du latin avis, oiseau Barbes : Minces lamelles dirigées obliquement de part et d'autre de la tige cornée (rachis) qui supportent les barbules. Barbule : Courtes lamelles qui permettent de relier les barbes entre elles. Les unes munies de crochets (barlicelle), les autres pas. Barlicelle : Plus petite division de la plume aussi appelée hamuli. Petit crochet qui permet d'agripper une barbule. Bec : Formé de deux ou plusieurs lames cornées qui entourent les maxillaires supérieur et inférieur. Le bec a une forme très variable selon le régime alimentaire. [...]
[...] Les albatros sont aussi de bons planeurs, mais ils utilisent les courants d'air créés par le vent qui bute sur les vagues : leurs ailes sont longues mais étroites. Le vol plané: une adaptation aux flux thermiques L'atmosphère reste rarement statique. Des masses d'air se déplacent sous forme de vents, d'autres s'élèvent: ce sont les thermiques. Ceux-ci sont causés par le réchauffement de certaines surfaces au sol qui renvoient comme un miroir une partie des rayons vers le ciel. A leur contact, l'air se réchauffe, monte en colonne, se dilate sous formes d'énormes bulles qui peuvent atteindre un à deux kilomètres de diamètre. [...]
[...] Les oiseaux sont "faits pour voler". Mais ils doivent parfois aussi marcher . et pour certains d'entre eux, nager. Leur plumage forme une sorte de bouée naturelle. Leurs plumes ont une structure particulière, avec des barbicelles nombreuses et des barbules allongées. Par ailleurs, une glande située au niveau de la queue permet à "l'oiseau nageur" de sécréter un produit graisseux qu'il étale sur son bec assurant ainsi la parfaite imperméabilité de son plumage. La propulsion se fait à l'aide de pattes le plus souvent palmées et servant de rame. [...]
[...] Pour cela, il lui aurait manqué une articulation spéciale dans les ailes, qui aurait permis une rotation humérale nécessaire au mouvement ascendant. De plus les chercheurs ont remarqué l'absence d'un système d'emboîtement pour exécuter un battement d'aile rapide durant l'atterrissage. Le décollage depuis le sol est une performance complexe qui combine 3 mouvements indépendants: battement dorso-ventral autour du joint gléno- huméral, une rotation de l'aile autour de son plus grand axe et un complexe mouvement de poignée pour raccourcir l'aile durant le mouvement ascendant et verrouillage de la main pendant le mouvement descendant. [...]
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