Hématologie forensique, enquêtes criminelles, polymorphismes de l’ADN, laboratoire médico-légal, étude de l’ADN, « preuve de l’ADN », techniques d’inv
L'introduction dans l'hématologie forensique, ces dernières années, de nouvelles techniques de laboratoire appartenant à la biologie moléculaire ont permis d'amplifier le champ d'action de la recherche et des applications pratiques possibles dans le domaine des enquêtes criminelles.
On sait combien l'étude des polymorphismes de l'ADN a apporté des bénéfices notables dans la résolution d'évènements délictueux par les autorités judiciaires, et les moyens de communication de masse rapportent désormais toujours plus fréquemment d'exemples au sujet d'enquêtes d'identification de traces biologiques en matière d'identification des personnes ou d'affaires de paternité controversée.
[...] Les tests immuno-enzymatiques sont généralement pratiqués avec les limites déjà mentionnées pour le diagnostic générique de liquide séminal. B. Le diagnostic spécifique : Une fois définie la nature de la trace examinée (lors du diagnostic générique), il est nécessaire de définir l'espèce animale d'appartenance de la trace biologique relevée, et surtout d'en établir la nature humaine ou non, ceci constituant le diagnostic spécifique. Il existe diverses méthodes à cet effet, la majeure partie d'entre elles étant de type immunologique et basé sur le fait que chaque espèce animale est caractérisée par la présence de protéines spécifiques et d'antigènes définis en mesure d'être reliés à des anticorps spécifiques pouvant former des complexes antigènes-anticorps propres à chaque espèce. [...]
[...] Quelques années en arrière, les traces éligibles à l'analyse et donc à l'enquête criminalistique étaient essentiellement les traces de sang. On avait juridiquement un problème de nature procédurale autour du caractère licite du prélèvement forcé par les autorités judiciaires sur les sujets suspectés pour un délit déterminé. En particulier, selon une interprétation jurisprudentielle constante, le prélèvement sanguin forcé peut ne pas être consenti sauf dans des cas expressément déterminés par la loi. Actuellement, et depuis 2005, la législation en la matière a changé avec des mesures urgentes contre le terrorisme : le prélèvement forcé est autorisé sur tout sujet avec l'aval écrit du ministère public. [...]
[...] Durant la phase d'extraction, on utilise le Chelex 100 qui est une résine synthétique capable de relier les composés (métalliques en particulier) qui rendraient inefficace la phase successive d'amplification de l'ADN. Durant la phase d'amplification, on reproduit la portion d'ADN extraite afin de l'analyser par rapport à de nombreuses copies similaires entre elles, on la rend donc standardisée. Pour l'amplification, on emploie actuellement des kits commerciaux amplement validés par la communauté scientifique internationale, qui garantissent les conditions de duplication exacte, de fidélité des résultats et de standardisation indispensables pour les enquêtes à caractère forensique. [...]
[...] Les techniques biologiques en criminalistique : Introduction au test ADN dans le processus d'investigation L'introduction dans l'hématologie forensique, ces dernières années, de nouvelles techniques de laboratoire appartenant à la biologie moléculaire ont permis d'amplifier le champ d'action de la recherche et des applications pratiques possibles dans le domaine des enquêtes criminelles. On sait combien l'étude des polymorphismes de l'ADN a porté des bénéfices notables dans la résolution d'évènements délictueux par les autorités judiciaires, et les moyens de communication de masse rapportent désormais toujours plus fréquemment d'exemples au sujet d'enquêtes d'identification de traces biologiques en matière d'identification des personnes ou d'affaires de paternité controversée. [...]
[...] L'examen microscopique de la trace aura dans ce cas une importance fondamentale à travers le relevé de spermatozoïdes. Il est néanmoins possible que l'examen se révèle faussement négatif en présence d'individus produisant un liquide séminal pauvre en spermatozoïdes ; dans de tels cas, on recherchera d'autres protéines contenues dans le liquide séminal à travers des tests immuno-enzymatiques (on recherche par exemple de l'antigène spécifique de la prostate ou de phosphatase alcaline). De telles enquêtes sont d'autre part peu utilisées dans le domaine forensique dans la mesure où, au-delà d'être sujet à un très fort taux d'erreurs d'orientation, elles ne peuvent qu'être utilisées seulement sur des substances bien conservées et suffisamment abondantes, ce qui est une caractéristique peu fréquente pour les traces d'intérêt en la matière. [...]
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