Système somatosensoriel, sensibilité cutanée, proprioception, voies neuronales de la somesthésie, cortex somatosensoriel, viscères, sensibilité intéroceptive
La somesthésie, ou sensibilité générale, vient du grec "sôma" qui signifie le corps et "aïsthêsis" qui veut dire sensibilité. Elle est donc par définition la sensibilité du corps où sont inclus différents types de sensibilités : on distingue tout d'abord la sensibilité cutanée qui désigne la peau, soit l'organe sensoriel majeur. Ensuite, on inclut la proprioception qui réunit la position et les mouvements des membres et du corps. Enfin, il y a la sensibilité intéroceptive qui est la sensibilité des viscères et des variations chimiques du milieu intérieur. Celle-ci est inconsciente, il n'y a pas de sensation associée à elle.
[...] Le neurone primaire forme des synapses du même côté par rapport à la ligne médiane tandis que les neurones du second d'ordre vont, au niveau du bulbe rachidien, vont décusser c'est-à-dire que leurs axones vont traverser la ligne médiane pour rejoindre le lemnisque médian pour former des synapses dans le thalamus de façon contra-latérale. La voie spinothalamique quant à elle commence par des neurones afférents primaires de petits diamètres. Elle est impliquée dans la nociception et le sens thermique. Cette fois-ci, les neurones primaires de petits diamètres forment rapidement des synapses. [...]
[...] Ces neurones envoient des informations au SNC sur l'intensité et la durée de la pression exercée sur la peau. Toujours parmi les récepteurs du toucher, nous allons cette fois-ci nous intéresser aux récepteurs sensibles aux vibrations de basses fréquences. On distingue, les Corpuscules de Meissner, situés juste sous l'épiderme, les corpuscules de Pacini, activés (=sensible) au début et à la fin d'une pression mécanique, et les récepteurs des follicules pileux qui sont des terminaisons nerveuses qui détectent les mouvements du poil. [...]
[...] Les terminaisons des neurones sensoriels primaires sont enroulées autour des fibres musculaires intrafusales particulièrement dans la zone centrale. L'organe tendineux de Golgi, quant à lui, contient de nombreuses fibres de collagène étroitement associées aux terminaisons nerveuses d'un neurone afférant. Cet organe tendineux de Golgi fonctionne grâce à la contraction dans la jonction entre les muscles et le tendon qui va permettre aux fibres de collagène de se resserrer pour comprimer les terminaisons nerveuses qui vont stimuler le neurone primaire. Il va permettre d'évaluer la force de contraction des muscles en mesurant la force exercée sur le tendon. [...]
[...] Ensuite, on inclut la proprioception qui réunit la position et les mouvements des membres et du corps. Enfin, il y a la sensibilité intéroceptive qui est la sensibilité des viscères et des variations chimiques du milieu intérieur. Celle-ci est inconsciente, il n'y a pas de sensation associée à elle. I. La sensibilité cutanée La sensibilité cutanée inclut différentes modalités sensorielles. Tout d'abord, le sens du toucher qui est le sens qui nous permet d'analyser donc de percevoir la forme, la taille et la texture des objets. [...]
[...] Les cellules sont organisées de manière somatotopique : une méthode développée dans les années 1940 va mettre en place une cartographie des sensations, c'est-à-dire que les sensations vont être associées à une région dans le cerveau. Le cortex somatosensoriel secondaire s'étend quant à lui dans le cortex pariétal qui est une aire associative qui combine différents types d'informations (visuelles, etc.). Il a deux fonctions : il permet tout d'abord d'avoir une représentation du corps dans l'espace en 3D et il participe ensuite à une fonction appelée la stéréognosie qui est la capacité à reconnaître des objets uniquement par le toucher. [...]
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