Le squelette qui sert de support et d'ancrage aux différents organes est un système composé d'os longs, d'une colonne vertébrale et de nombreuses articulations. Les différentes parties du corps sont mobiles les unes par rapport aux autres grâce aux mouvements possibles des os au niveau des articulations. La posture (debout, assis..) est la position prise par les différentes parties du corps les unes par rapport aux autres.
La gravité tend en permanence à modifier cette posture. Pourtant, celle ci peut rester stable ; les différents segments osseux des membres, du tronc et du cou sont alors maintenus dans une position donnée. Par exemple, pour maintenir la tête en position verticale, des muscles situés à l'arrière tirent sur le crâne exerçant une force opposée à la pesanteur (...)
[...] Ces nerfs sont formés d'un grand nombre d'unités : les fibres nerveuses. On trouve aussi bien des fibres nerveuses afférentes que des fibres efférentes dans les nerfs rachidiens. Les fibres afférentes véhiculent l'information jusqu'à la moelle épinière en passant par la racine dorsale ( ou postérieure) de la moelle. Les fibres efférentes empruntent la racine ventrale (ou antérieure) de la moelle épinière et conduisent l'information nerveuse jusqu'aux fibres musculaires. - Les neurones : des cellules spécialisées La partie centrale du neurone, le corps cellulaire, qui contient le noyau possède généralement plusieurs prolongements. [...]
[...] Le codage de l'intensité du stimulus s'effectue en fréquence de potentiel d'action. Au niveau du nerf : le nerf regroupe un nombre plus ou moins grand de fibres nerveuses afférentes. Par conséquent, le message nerveux circulant résulte de l'ensemble des messages nerveux circulant sur les fibres nerveuses. Cette sommation représente le potentiel global. L'amplitude de ce potentiel est fonction du nombre de fibres nerveuses afférentes recrutées mais aussi de la fréquence des potentiels d'action qui parcourent ces mêmes fibres nerveuses. [...]
[...] Le choc porté au niveau du tendon d'Achille provoque l'étirement du muscle soléaire, sa contraction (d'où le terme de réfelxe myotatique) et une extension réflexe du pied. Les organes mis en jeu : les muscles Pour étudier l'activité d'un muscle, on réalise un électromyogramme. Il s'agit de mesurer l'activité électrique des cellules musculaires et d'observer les variations de potentiels électriques à la surface de ces cellules. Dans le cadre du réflexe myotatique achilléen, on observe l'activité électrique à la surface du muscle soléaire et d'un autre muscle de la jambe, le muscle jambier antérieur, au moment du réflexe. [...]
[...] Le potentiel d'action La stimulation d'une fibre nerveuse fait naître un signal nerveux. Celui ci correspond à une inversion brutale et transitoire du potentiel de membrane (potentiel de repos) : c'est le potentiel d'action. Ce phénomène est observable uniquement sur les cellules excitables (cellules nerveuses, cellules musculaires) a. Lorsqu'un axone se dépolarise, il apparaît, pour une certaine valeur du potentiel de membrane appelée "valeur seuil", une brusque (environ 1 msec) et ample inversion de la polarisation membranaire puisque l'électrode intracellulaire passe d'une valeur négative de 70 mV à une valeur positive de + 30 mV, soit une variation de 100 mV b. [...]
[...] Après chaque excitation, il existe une période pendant laquelle le neurone est inexcitable (durée : environ 10 ms) ; c'est la période réfractaire. L'influx nerveux est un phénomène électrique mais n'est pas comparable à un courant électrique : la vitesse de propagation de l'influx nerveux est de 1 à 100 m/s tandis que la vitesse de propagation du courant électrique avoisine les km/s. L'influx nerveux s'apparente davantage à une onde qui se propage à la surface du neurone. Dépolarisation et repolarisation résultent des entrées et des fuites d'ions Na+ et de part et d'autre de la membrane. [...]
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