Le système immunitaire est un système de défense complexe qui veille en permanence au maintien de l'équilibre entre l'organisme et son environnement et à la défense contre agents infectieux.
Il a pour but de rejeter tout élément étranger à l'organisme sans altérer ce dernier. Ainsi certaines cellules reconnaissent ces éléments étrangers en faisant le tri entre le soi et le non soi.
Notion de coopération cellulaire :
L'information recueillie par les cellules peut être transmise à d'autres cellules compétentes pour éliminer ces éléments étrangers (...)
[...] Synthèse de lymphokine (signal pour reconnaitre les agents agresseurs) ou interleukines. - La réponse immunitaire à médiation cellulaire : la production de lymphocytes cytotoxiques Tc (perforine) - La réponse humorale : la production d'anticorps (réponse primaire (IgM) et réponse secondaire (IgG)). Les dérèglements du système immunitaire : - Les déficits immunitaires congénitaux (absence de thymus) - Les maladies auto-immunes (l'organisme ne fait pas la différence entre le soi et le non soi) Ex : anémie hémolytique ; PTI : anticorps anti plaquettes ; polyarthrite rhumatoïde : articulations ; LED : anticorps anti peau, reins ; anémie de Biermer : anticorps anti FI ; thyroïdite ; diabète juvénile : anticorps anti pancréas ; RAA : cœur ; maladie de Basedow : auto anticorps stimulant les sécrétions thyroïdiennes. [...]
[...] Ils filtrent la lymphe grâce aux cellules immunitaires qu'ils contiennent. Les bactéries, les cellules cancéreuses, et les agents infectieux sont ainsi arrêtés au cours de leur circulation dans l'organisme (vaisseaux afférents ganglions vaisseaux efférents). Répartition : les ganglions lymphatiques sont particulièrement nombreux dans les territoires de drainage des organes en contact avec l'environnement : peau , tube digestif, rhino-pharynx. Les étapes de la réaction immunitaire spécifique : - La présentation de l'antigène : cet antigène ne sera détecté dans l'environnement des lymphocytes T que s'il est associé aux molécules du complexe majeur d'histocompatibilité de type II. [...]
[...] La réaction inflammatoire - Vasodilatation des vaisseaux autour de la blessure. - Augmentation de la perméabilité des vaisseaux notamment au complément (protéine contenue dans le sang, aux côtés des antigènes) - Chimiotactisme Une fois ces trois étapes mises en place, les cellules phagocytaires entrent en action grâce aux récepteurs qui à leur surface leurs permettent de reconnaître de nombreux types de bactéries et ce d'autant mieux qu'ils ont fixé le complément (c'est l'opsonisation par le complément=protéine contenue dans le sang). [...]
[...] Ainsi certaines cellules reconnaissent ces éléments étrangers en faisant le tri entre le soi et le non soi. Notion de coopération cellulaire : L'information recueillie par les cellules peut être transmise à d'autres cellules compétentes pour éliminer ces éléments étrangers. Le soi et le non soi La reconnaissance intercellulaire dans un organisme Les cellules d'un même tissu, d'un même organe sont capables de se reconnaître (greffes). Les cellules d'un organe embryonnaires dissociées et mélangées avec les cellules d'un autre organe embryonnaire, se regroupent toujours entre elles en fonction de leur origine. [...]
[...] Les cellules de la réponse immunitaire spécifiques : les lymphocytes Toutes les cellules sanguines proviennent d'une cellule souche hématopoïétique. Au sein de l'hématopoïèse, on distingue : - La myélopoïèse qui est la production des cellules myéloïdes (globules rouges, polynucléaires, monocytes, plaquettes) - La lymphopoïèse qui est la production des cellules lymphocytaires. Le lymphocyte est l'acteur principal de la réponse immunitaire : il existe des lymphocytes T (thymus) et des lymphocytes B (Bone marrow=moelle osseuse). Il existe également des lymphocytes nuls qui interviennent dans la destruction des cellules infectées par un virus. [...]
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