Santé - médico-social, Système Cardio-Respiratoire, Adaptation à l'exercice, Entraînement, adaptations cardiorespiratoires, Mécanismes neurologiques, effort
Rappels sur les adaptations cardiorespiratoires à l'exercice aigu :
– Au niveau cardiovasculaire
– Au niveau respiratoire
Inotropisme : capacité à modifier la force des contractions cardiaques (Effet inotrope positif = augmentation de la force / Effet inotrope négatif : diminution de la force).
Insuffisance chronotrope : incapacité du coeur à s'accélérer maximalement (Diminution FC).
Tachycardie : rythme cardiaque anormalement rapide. S'oppose à la bradycardie.
Vasoconstriction : diminution du diamètre des vaisseaux. S'oppose a la vasodilatation.
Système sympathique : son activation correspond à la mise en état d'alerte des fonctions de l'organisme (Augmentation de la FC : Augmentation VES : Vasoconstriction dans territoires inactifs).
Système parasympathique : son activation correspond au ralentissement général des fonctions de l'organisme (Vasodilatation dans les territoires actifs).
[...] Impossible d'améliorer endurance si système respiratoire n'apporte pas suffisamment d'O Mais le système respiratoire n'est pas le facteur limitant des adaptations à l'entraînement. Ventilation peut s'accroître plus que ne le peuvent les paramètres cardio-vasculaires. Les volumes pulmonaires : les volumes pulmonaires sont très peu affectés par l'entraînement. Volume résiduel faible diminution Capacité vitale faible augmentation En résumé : peu d'effet de l'entraînement : Capacité vitale augmente peu Volume résiduel diminue légèrement Capacité pulmonaire totale inchangée Volume courant inchangé au repos et exercice sous max Volume courant peut augmenter un peu pour exercice max La Fréquence respiratoire : Après entraînement : FR au repos et à l'exercice sous max diminue Expliquée sans doute par une meilleure efficacité pulmonaire. [...]
[...] En résumé : Lors d'un effort : Augmentation Débit Ventilatoire Augmentation Volume Courant Augmentation Fréquence Respiratoire Augmentation différence Artério-veineuse en oxygène Diminution résistances périphériques Adaptations cardiovasculaires à l'entraînement : Adaptations cardiovasculaires à l'exercice chronique (endurance) Ces adaptations concernent : Les dimensions du cœur Le VES La FC Le DC ou Qc Le DS ou Qs La PA Le Volume Sanguin/Composition Les dimensions cardiaques : Coupe transversale au niveau de la valve mitrale (ventricule gauche) Entraînement en endurance : Augmentation taille et épaisseur du ventricule Henschen (1899) avait déjà relevé des signes d'hypertrophie cardiaque chez des sujets entraînés on parle de cœur d'athlète. Augmentation du poids et du volume (supérieur à 500gr pour un homme de taille moyenne). L'hypertrophie du cœur d'athlète n'est pas harmonieuse dans le sens où elle ne touche pas proportionnellement toutes les parties. Essentiellement ventricule gauche. À quel niveau à lieu l'hypertrophie ? [...]
[...] FR supérieure pour des niveaux d'exercices proches du max. La ventilation : (ou débit ventilatoire) = FR x volume courant Après entraînement : VE (ventilation) au repos inchangée VE à l'exercice sous max diminue légèrement VE à l'exercice max augmente de façon importante Augmentation due aux augmentations du Volume Courant et Fréquence Respiratoire VE passe de 120L/min à 150L/min et 240L/min chez les rameurs Augmentation force et endurance des muscles respiratoires Les adaptations locales (musculaires) entraînent des adaptations ventilatoires. La diffusion pulmonaire : échanges gazeux à travers la barrière alvéolo-capillaire Après entraînement : Diffusion au repos et à l'exercice sous max inchangée Améliorée à l'exercice max De plus le flux sanguin pulmonaire augmente. [...]
[...] Afférences musculaires des mécanorécepteurs de type III et chémorécepteurs de type IV Système Nerveux Central Augmentation de l'activité sympathique Vasoconstriction Déplacement du point de consigne des réflexes barorécepteurs Notion de point de consigne : ce point correspond au point de déclenchement de la réponse Au repos, la pression artérielle est proche du point de consigne. À l'exercice, la pression artérielle est élevée. L'activité du réflexe barorécepteur devrait s'accompagner d'une baisse de l'activité sympathique. Le baroréflexe agit comme s'il y avait une hypotension. À l'exercice, le point de consigne serait déplacé vers une valeur de pression plus élevée. Au cour d'un exercice Adaptations cardio-vasculaires à l'exercice Mécanismes : Neurologie Concernent le cœur et les territoires inactifs : Co-activations centrales Afférences musculaires Déplacement point de consigne des réflexes barorécepteurs Métabolites musculaires potentiellement vasodilatateurs. [...]
[...] Recul du seuil ventilatoire (amélioration de l'endurance) Diminution du travail myocardiaque (et donc besoins du cœur) Mise à l'économie du cœur Plusieurs facteurs vont influencer l'ampleur des réponses à l'entraînement (aérobie) : Niveau initial d'entraînement Hérédité Âge Sexe Entraînabilité Spécificité de l'entraînement Autres adaptations importantes : Augmentation fibres à contraction lente aérobie (fibres rouges) Sujet : DQ = FC x VES À partir de cette formule, expliquez comment évoluent la FC et le VES (au repos et à l'effort max) suite à une période d'entraînement en endurance. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture