Les méthodes la plus simple de classification se basent sur la physionomie de la végétation, c'est-à-dire sa structure qualitative, sans référence nécessaire à sa composition floristique. On aboutit ainsi à la définition d'unité de végétation, appelées formation, sur la base de la prédominance d'un ou de plusieurs types biologique, par exemple la forêt, la pelouse, la steppe.
Dans la méthode physionomique, il faut tenir compte du fait que la physionomie n'a de signification du point de vue écologique, que quand la végétation est en équilibre au moins relatif avec sont milieu (climat, sol), par exemple la steppe est une formation végétale qu'est déterminé par les conditions climatiques (aride) et édaphique (sol peu épais et pauvreté en matière organique).
Sous le nom de formation, nous désignons un groupement végétal caractérisé par une physionomie homogène, et une structure verticale (stratification) et horizontale (recouvrement) particulier. Ce groupement pouvant d'ailleurs êtres quelconque au point de vue de la composition floristique, c'est-à-dire au point de vue de la position systématique des espèces qui le constituent. C'est ainsi en Algérie que, nous pouvons distinguer les principales formations suivantes (...)
[...] - la forêt comme la steppe est des formations végétales, c'est-à-dire une unité de végétation qu'est définit selon la méthode physionomique. La différence entre la forêt et la steppe consiste en nombre de strates et au pourcentage de recouvrement les strates de la forêt sont : -Herbacée - Arbustive - Arborisant les strates de la steppe sont : -Herbacée -Sous Arbustive La différence entre la forêt et la steppe consiste aussi aux taux de recouvrement ; le taux de recouvrement de la forêt est plus élevé que celui de la steppe. [...]
[...] Il est particulièrement abondant entre les isohyètes de 200 à 100 mm. Mais peut vivre encoure des précipitations ne dépassant guère 150mm. Il résiste au froid et à la neige ; par contre il ne supporte pas la moindre stagnation d'eau au niveau de ses racines, et les sols trop riches en sel minéraux solubles l'excluent totalement. Physionomie : La steppe d'Alfa typique est formée de groupe de touffes pouvant atteindre pré d'un mètre de hauteur et assez serrées pour simuler de loin une formation fermée. [...]
[...] Classe des Quercetea plbescentis 3. Classe des Quercetea ilicis Classe 01 : Querco-Fagetea sylvestica Définition : A cette classe appartient des groupements ligneux mésophiles d'arbres à feuilles caduques des sols riches, alcalins ou faiblement acides et à activité biologique généralement très accusée. D'une aire surtout Euro- Sibérienne, ces forêts pénètrent peu dans la région méditerranéenne, où celle constituent des enclaves nordiques surtout les montagnes et le long des fleuves Braun Blanquet et coll.1952 En Algérie, ce type de végétation, constituée de broussailles et forêts caducifoliées méso-hygrophile à méso-xérophile, pénètre sous forme d'enclaves nordiques, souvent à l'état fragmentaires, au sein des larges vallées et des plaines alluviales nord orientales. [...]
[...] Répondu dans les montagnes Nord-africaines. Son association, lorsqu'elle est typique se présente sous forme d'une futaie assez basse, dense et à couvert épais. Ecologie : Le Quercetum ilicis est une association xérophile, assez indifférente à la nature du sol et dépendant presque exclusivement des conditions climatique ; elle se développe avec le maximum de vigueur dans les montagnes froides moyenne à précipitation abondantes (600mm et plus) et état hygrométrique peu élevé. Les forêts d'olivier et lentisque Définition de l'association : Olea europeae var.oleaster et Pistacia lentiscus Physionomie : L'association à olivier et lentisque, lorsqu'elle est intacte, elle se présente sous forme d'une forêt base ou broussailles hautes. [...]
[...] Les forêts de feuillées à feuilles persistantes : Ces formations sont représenté par : Les forêts de chêne-liège Les forêts de chêne-Ballote Les forêts d'olivier et lentisque Les forêts de chêne-liège (Quercus suber) Physionomie : L'association typique de chêne-liège est une futaie basse et claire, dont les arbres ont plus souvent 6-12m de hauteur,mais peuvent parfois atteindre 15m et exceptionnellement 20m dans les stations les plus favorables. La strate frutescente est de 3-4m de hauteur, très dense et rendue inextricable par le développement considérable des lianes. [...]
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