Sécrétions ovariennes, sécrétions hypophysaires, oestrogènes, ovulation, phase lutéale
La production d'oestrogènes est assurée par la thèque et la granulosa. La croissance des follicules sous l'effet stimulant des gonadostimulines hypophysaires entraîne une augmentation du taux d'œstradiol progressive au début puis plus rapide à la fin de la phase folliculaire.
Les oestrogènes exercent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire un rétro-contrôle négatif qui freine les sécrétions de LH et de FSH, ceci explique les taux faibles de LH (3-4 mUI/ml) et la diminution du taux de FSH durant la seconde moitié de la phase folliculaire.
Les sécrétions de LH et de FSH sont maintenues par l'effet stimulant de la GnRH hypothalamique.
Sous l'effet des sécrétions ovariennes (oestrogènes) il y a :
~ développement de l'endomètre : division et croissance des cellules assurent le développement en épaisseur de l'endomètre, la formation des glandes en tube et la croissance des vaisseaux.
~ un abaissement de la densité de la trame et une augmentation de la dimension des mailles de la glaire cervicale. Cette évolution permet au moment de l'ovulation d'avoir les meilleurs conditions pour une fécondation c'est à dire un optimum de perméabilité de la glaire.
[...] Les hormones ovariennes exercent alors un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire ce qui explique la chute de LH et de FSH durant cette phase à 2 mUI/ml entre le jour 16 et le jour 26). Sous l'effet de cette augmentation des taux d'hormones ovariennes (oestrogènes et progestérone), l'endomètre entre en phase sécrétoire (production de mucus et spiralisation des vaisseaux). Ceci permet 7 jours après ovulation (temps nécessaire à la fécondation, à la descente de l'embryon et au temps d'implantation) d'avoir un endomètre à l'optimum de réceptivité pour la nidation. [...]
[...] Les sécrétions de LH et de FSH sont maintenues par l'effet stimulant de la GnRH hypothalamique. Sous l'effet des sécrétions ovariennes (oestrogènes) il y a : ~ développement de l'endomètre : division et croissance des cellules assurent le développement en épaisseur de l'endomètre, la formation des glandes en tube et la croissance des vaisseaux. ~ un abaissement de la densité de la trame et une augmentation de la dimension des mailles de la glaire cervicale. Cette évolution permet au moment de l'ovulation d'avoir les meilleurs conditions pour une fécondation c'est à dire un optimum de perméabilité de la glaire. [...]
[...] Ceci a plusieurs conséquences notables. ~ La diminution du rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo- hypophysaire expliquent les augmentations de LH et de FSH en toute fin de cycle. ~ Une chute de l'imprégnation hormonale de l'utérus entraîne des spasmes au niveau des vaisseaux spirales de l'endomètre et l'arrêt de la circulation sanguine dans la muqueuse, entraînant une nécrose endométriale. La desquamation et l'hémorragie qui en résulte constitue les règles qui seront évacuées par le vagin. Le début des règles constituant le début d'un nouveau cycle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture