Les neurones possèdent une activité électrique complexe et sont capables de donner naissance à des potentiels d'action dont la caractéristique fondamentale est la propagation. Les neurones sont des cellules parfaitement individualisées, de ce fait cette activité électrique serait inutile si elle ne se transmettait pas de neurone à neurone. Il existe donc des zones de communication entre ces neurones. Cette zone de jonction s'appelle la synapse. Tous les mécanismes de communication mis en œuvre au niveau de la synapse constituent ce que l'on appelle la transmission synaptique.
Dans les années 1840, un des plus grands physiologistes français, Claude Bernard, va réaliser une série d'expériences décisives. Il va montrer qu'un composé chimique, le curare, bloque sélectivement la région de contact entre les fibres nerveuses motrices et les fibres musculaires sans affecter la physiologie du nerf ni la physiologie du muscle. Claude Bernard en conclut qu'il doit exister un intermédiaire chimique lors du transfert d'informations entre ces deux structures. En 1897, Lord Sherrington va appeler cette jonction la "synapse".
[...] - Les synapses interneuroniques les plus simples et les plus courantes sont de type axosomatique (entre l'axone et le corps du neurone) ou axodendritiques (entre l'axone et le dendrite). - Synapse plus particulière : dendrodendritique (action du dendrite vers un autre élément) ou synapse dendroaxonales (dendrite vers axone)ou encore synapse en passant (qui se ballade sur plusieurs cellules effectrices) surtout au niveau du système nerveux végétatif, les synapses axoaxonale. Aussi des synapses en série où un élément atonal sert d'élément post synaptique pour la première synapse et près synaptique de la seconde. [...]
[...] L'aplysie possède une respiration branchiale avec une branchie soit ouverte vers l'extérieur soit fermé. Si on touche la branchie il va se passer un réflexe de celle-ci dans la cavité. Ce réflexe va mettre en jeu des connexions monosynaptiques et poly synaptique. Ces canaux monorécepteurs vont alors se connecter sur les motoneurones des muscles rétracteurs d'une part directement, d'autre part l'intermédiaire d'interneurone (excitateur et inhibiteur). Si la stimulation par contact est répétée, il y aura alors habituation du réflexe de rétractation qui va se traduire par une diminution de la réponse. [...]
[...] Les acides aminés inhibiteurs. Les principaux acides aminés inhibiteurs sont le GABA (acide gamma- aminobutyrique) et la glycine. Synthétisé à partir du glutamate, et l'enzyme décarboxylase (enzyme GAD) va agir sur deux types de récepteurs : GABAA fixé directement sur une protéine canal, sensible aux chlores Cl-. (Il a une structure très voisine de la structure du récepteur nicotinique à l'acétylcholine) Le récepteur GABAB, couplé à une protéine récepteur de type métabotropique, va entraîner une ouverture directe d'un canal. Ce canal est sensible aux ions potassium (figure 18). [...]
[...] PLT 1 dépend de la synchronisation des activités pré et post synaptique et peut durer une à deux heures. PLT 2 va impliquer des modèles moléculaires post synaptiques dépendant de la stimulation de récepteurs métabotropiques dont la cascade d'événements augmente la durée de la PLT. PLT 3 va mettre en jeu des mécanismes de signalisation intra cellulaire, donc de nouveaux messagers ARNm vont être transcrit induisant la formation de nouvelles protéines qui est responsable de la nature durable de PLT 3 dépression à long terme (DLT) Cette DLT est schématiquement opposée à la PLT, et on l'a mis en évidence au niveau du cervelet dans ces cellules particulaires les Purkinje. [...]
[...] Les catécholamines (figure 15, 16). Toutes les catécholamines sont synthétisées à partir du même précurseur : la tyrosine, qui va être captée très activement par les neurones chargés de la synthèse des catécholamines. L'étape limitante de la synthèse des catécholamines est la première étape, c'est-à-dire la transformation de la tyrosine en L-DOPA, synthèse de la tyrosine hydroxylase. La plupart des récepteurs sur lesquels agissent les catécholamines sont couplés à des protéines G membranaires qui vont activer à leur tour des canaux (ioniques), soit directement soit par l'intermédiaire de messagers IP3 ou l'AMPC. [...]
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