L'information nerveuse nociceptive (= de la douleur) circule d'abord de la périphérie à l'aide des fibres sensorielles nociceptives vers les centres nerveux (= moelle épinière). Au niveau de la moelle épinière dans la corne dorsale, existe un relai synaptique entre cette fibre sensorielle nociceptive et un neurone médullaire (= de la moelle épinière) nociceptif (...)
[...] Chaque neurone possède entre 1000 et connexions synaptiques possibles. II- Les neuromédiateurs du message douloureux : la substance P et le glutamate Les neurones médullaires postsynaptiques reçoivent les messagers chimiques des fibres sensorielles nociceptives, grâce à des messagers chimiques, le glutamate et la substance P qui ont un rôle excitateur de l'information nerveuse douloureuse. Remarque : glutamate et substance P sont sécrétés par le même neurone ( la fibre sensorielle nociceptive de type et ce sont des neurotransmetteurs. III- Le blocage de la transmission du message nociceptif : les enképhalines L'activité des neurones postsynaptiques est soumise à des contrôles modulateurs exercés par des interneurones localisés dans la corne dorsale de la moelle épinière. [...]
[...] C'est un analogue des enképhalines : la morphine se fixe sur les mêmes récepteurs que les enképhalines récepteur morphinique ou opioïde ) puisqu'une partie de la molécule de morphine a la même structure spatiale que les enképhalines (donc la même fonction). Par conséquence, ces substances sont très utiles en milieu thérapeutique pour lutter contre la douleur (=analgésie). L'avantage de cette molécule est qu'elle n'est pas détruite par des enzymes présentes dans l'organisme les enképhalinases qui dégradent rapidement les enképhalines libérées. La morphine agit donc plus longtemps contre la douleur. Lorsqu'elle est mal utilisée ou à mauvais escient, elle peut entraîner le développement d'une toxicomanie. [...]
[...] Les enképhalines se fixent sur les récepteurs opioïdes des neurones nociceptifs postsynaptiques. Elles bloquent donc la transmission du message nociceptif vers le cerveau en empêchant la naissance et la propagation de potentiels d'action sur le neurone post-synaptique. Les enképhalines sont des morphines endogènes (=synthétisées par le corps lui-même). Ainsi, au niveau médullaire, existe un contrôle de l'information douloureuse qui passe ou ne passe pas vers le cerveau : c'est la modulation de l'information du message douloureux. C'est un mécanisme régulateur : en effet, une sensation douloureuse peut être passagère ou moins intense alors que le signal agressif est toujours présent. [...]
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