Rappels
a. Les roches sédimentaires
Elles proviennent de l'accumulation plus ou moins importante de sédiments, généralement déposés en milieu aquatique, souvent marin.
b. Les roches magmatiques
Les roches magmatiques proviennent d'un refroidissement d'un magma engendrant sa cristallisation.
Un refroidissement lent d'un magma, donc en profondeur, donne des roches à texture grenue c'est-à-dire qui ont entièrement cristallisées et tous les cristaux sont visibles à l'oeil nu.
Un refroidissement rapide d'un magma, donc en surface, donne des roches à texture micolitique c'est-à-dire qui n'ont pas entièrement cristallisées.
Les roches volcaniques, comme les basaltes, sont des roches magmatiques à texture micolitique et proviennent d'un refroidissement rapide en surface d'un magma.
Les roches plutoniques, comme les granites et gabbros, sont des roches magmatiques à texture grenues et proviennent d'un refroidissement lent, en profondeur d'un magma.
c. Les roches métamorphiques
Les roches métamorphiques proviennent de la transformation à l'état solide de roches préexistantes lorsque celles-ci sont amenées à des conditions de pression et/ou de température différentes de leur formation. Cela se traduit par la disparition d'anciens minéraux et la formation de nouveaux aux dépens d'anciens (...)
[...] o Un pli résulte d'une déformation de roche. Il est postérieur aux dépôts de sédiments à l'origine des roches. o Un pluton granitique, issu d'un refroidissement en profondeur d'un magma, qui recoupe une série sédimentaire est postérieure à cette série. Ce phénomène s'accompagne souvent d'un changement dans la nature des minéraux des roches sédimentaires à son contact : mise en place d'une auréole de métamorphisme de contact. Elle est contemporaine à la mise en place du massif granitique mais postérieure aux roches sédimentaires dont elle dérive. [...]
[...] Cela se traduit par la disparition d'anciens minéraux et la formation de nouveaux au dépends d'anciens. Introduction Dès qu'il s'agit de reconstituer l'histoire de la Terre et de la vie, les références temporelles qui nous sont familières (minutes, jours ) deviennent inopérante. Retrouver cette histoire suppose que l'on reconstitue l'ordre dans lequel se sont succéder des évènements très anciens et d'une très longue durée. Les géologues disposent de deux méthodes pour reconstituer l'histoire de la Terre et de la vie : - la datation relative, qui positionne les évènements géologiques les uns par rapport aux autres - la datation absolue, qui donne des renseignements sur leur âge et leur durée La datation relative ! [...]
[...] Ils peuvent être dans certains cas de remarquables marqueurs temporels. Certains correspondent à des espèces qui ont vécu pendant une période relativement courte dans des zones très étendue géographiquement : ces fossiles sont des fossiles stratigraphiques (exemple : les amniotes). Les couches sédimentaires présentent les mêmes fossiles stratigraphiques qui ont le même âge : c'est le principe d'identification paléontologique. ! b. La chronologie des évènements géologiques ! Les strates sédimentaires sont souvent affectées par des évènement géologiques tels que des mouvements tectoniques (plis, failles), des évènements magmatiques (mise en place d'un massif granitique) ou encore de l'érosion le principe de recoupement Une structure qui en recoupe une autre est plus jeune que celle qu'elle recoupe. [...]
[...] Ce phénomène de désintégration s'accompagne de l'émission d'un rayonnement. Chaque isotope radioactif se caractérise par sa constante de désintégration λ et sa période ou demie-vie T. Connaissant la période de désintégration T d'un élément radioactif et connaissant grâce au spectromètre de masse la quantité ou le nombre d'éléments pères radioactifs et d'éléments fils stable (N't), à l'instant c'est à dire présent actuellement dans l'échantillon, on peut calculer le temps écoulé depuis la formation de celui-ci en appliquant les lois physiques de la décroissance radioactive. [...]
[...] On utilise principalement les géo-chronomètre 87Rb-87Sr.` VI- Rédaction exercice type bac sur la datation absolue Grâce au tableau de résultat des rapports 87Rb/86Sr (abscisse) et 87Sr/86Sr (ordonnée), on peut représenter par un graphique l'évolution des rapports 87Rb/86Sr. Si la précision des rapports isotopiques est précise, on obtient une droite isochrone. Cette droite est du type y = ax + b c'est à dire: (87Sr/86Sr) = a(87Rb/86Sr ) + (87Sr/86Sr). Le rapport initial (87Sr/86Sr) correspond au point d'intersection de la droite isochrone et de la l'axe des ordonnées. Ce rapport peut être déterminé graphiquement. [...]
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