Cours illustré de SVT (Terminale S) reprenant les points essentiels du chapitre consacré à la stabilité et la variabilité à l'échelle de l'organisme.
[...] Les monocytes et les macrophages jouent le rôle de véritables réservoirs, notamment dans les ganglions lymphatiques. Pendant cette période, le symptôme se limite le plus souvent à ceux d'une maladie virale bénigne. - La phase asymptomatique : de quelques semaines à quelques mois après la contamination par le VIH, on décèle dans le sang la présence de différents anticorps anti-VIH (molécules). Le sujet est alors dit séropositif pour le VIH. Des lymphocytes T cytotoxiques apparaissent en même temps dans le sang du sujet contaminé. [...]
[...] Il préexiste avant toute infection, c'est-à-dire avant tout contact avec un antigène. Il y a 108 lymphocytes B différentes, stockées dès la naissance. La reconnaissance d'un antigène donné par un lymphocyte B ayant le récepteur spécifique à cet antigène entraîne la multiplication de ce lymphocyte dans les ganglions et la formation d'un clone de lymphocytes B ayant la même spécificité. Les lymphocytes B obtenues se différencient en : - plasmocytes producteurs d'anticorps circulants ; - lymphocytes B mémoires, qui ont une durée de vie de l'ordre de 10 années, et qui sont capables de réagir très vite s'il y a un contact ultérieur avec le même antigène. [...]
[...] La capside va alors rentrer à l'intérieur du cytoplasme de la cellule cible. Le virus à ARN est alors entré, avec son information génétique, ses enzymes et ses protéines. Synthèse. Le VIH appartient à la famille des rétrovirus (virus à ARN). Les cellules cibles du VIH sont principalement les cellules immunitaires : lymphocytes T4, monocytes et macrophages. Ces cellules immunitaires possèdent des protéines membranaires, dont la plus important est CD4, auxquelles le virus s'amarre par l'intermédiaire d'une protéine : la protéine gp120, ce qui lui permettra de pénétrer dans la cellule hôte. [...]
[...] Schéma bilan. Organisation des défenses immunitaires. Application au SIDA. Dans le cas du SIDA, la destruction des lymphocytes T4 infectées par les lymphocytes T cytotoxiques limite la progression de l'infection virale à ses débuts, mais l'incorporation du génome viral dans celui des cellules infectées maintient la contamination. De plus, la disparition des lymphocytes T4 empêche la production d'interleukine 2 et donc empêche la production d'anticorps et de lymphocytes T cytotoxiques contre les antigènes microbiens variés. Cela permet l'apparition des maladies opportunistes. [...]
[...] D'abord, on observe la présence de deux molécules d'ARN viral, d'une capside, de protéines membranaires avec une enveloppe, et des enzymes : l'ADN polymérase, la transcriptase inverse. Les protéines sont : la protéine gp41 intra membranaire et la protéine gp120, située au dessus de la membrane. La particularité de ce virus est qu'il possède deux molécules d'ARN au lieu de l'ADN pour son information génétique. Il s'agit donc d'un virus à ARN. De plus, on décrit également des récepteurs CD4 sur les cellules cibles. Ainsi, le premier contact va se faire par l'intermédiaire des protéines gp120, qui vont se fixer sur les récepteurs CD4. [...]
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