Le foie contient du glucose, qu'il peut libérer progressivement. Le foie va stocker le glucose sous forme de glycogène.
Au niveau de la veine porte hépatique, c'est-à-dire avant le foie, les glycémies après un jeun ou un repas sont très différentes (...)
[...] Sur le plan clinique, on distingue deux phénotypes différents : le diabète de type et le diabète de type 2. Le diabète de type 1. Le diabète de type dit diabète insulinodépendant ou diabète du jeune, est dû au fait que les cellules β des îlots de Langerhans ne produisent pas d'insuline. Pour l'expliquer, on retrouve des jumeaux monozygotes, qui sont diabétiques, et il existe plus de gènes de prédisposition chez les diabétiques. Ainsi, la susceptibilité au diabète de type I est due à des facteurs génétiques. [...]
[...] Le glucose est un nutriment qui provient de la digestion des aliments issus des trois principaux repas quotidiens. Quelque soit l'individu, la glycémie augmente après un repas ou diminue après un effort physique, mais elle reprend toujours une valeur stable voisine de 1g/L, propre à chacun, appelée valeur de consigne. Il y a donc une homéostasie glycémique (système de régulation) qui nécessite une gestion des réserves de l'organisme. Comment l'organisme maintient-il cette homéostasie glycémique ? Les organes impliqués. Le foie, les cellules musculaires et le tissu adipeux. [...]
[...] II- Action du pancréas sur la régulation de la glycémie. L'insuline provoque une hypoglycémie, alors que le glucagon entraîne une hyperglycémie. Ces deux hormones agissent sur le foie en augmentant (glucagon) ou diminuant (insuline) la glycémie. Quand l'insulinémie augmente, il y a une diminution de la production de glucose (jusqu'à 0,1 mg/kg/min) et une augmentation de l'utilisation du glucose (jusqu'à 9 à 10 mg/kg/min). Il n'y a pas de production de glucose, mais une augmentation de l'utilisation du glucose. Dans le pancréas, les cellules à insuline et à glucagon captent les concentrations sanguines en glucose. [...]
[...] Le pancréas est relié par le sang à l'organisme, donc il doit libérer des substances chimiques dans le sang, qui les véhicule vers les organes spécifiques : c'est donc une régulation hormonale. L'injection expérimentale d'alloxane, qui détruit les cellules de Langerhans, aboutit à une hyperglycémie. D'autre part, la ligature expérimentale du canal pancréatique aboutit à la disparition des acini et donc à des troubles digestifs, mais les îlots de Langerhans sont intacts, donc il n'y a pas de dysrégulation de la glycémie. [...]
[...] III- Les dysfonctionnements de la régulation de la glycémie et leur prévention. La glycémie est plus importante et plus longue chez les diabétiques. Il existe deux types de diabètes : - Le diabète de type dit diabète insulinodépendant ou diabète du jeune, où les cellules β des îlots de Langerhans ne produisent pas d'insuline. - Le diabète de type II, dit diabète non insulinodépendant, ou diabète de l'obèse où l'insuline n'est pas efficace face à ses récepteurs : il y a donc une insulino-résistance. Synthèse. [...]
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