L'établissement des liens de parenté entre des espèces actuelles ou fossiles se fait par comparaison de caractères homologues. On va notamment observer le développement embryonnaire, les séquences de nucléotides de l'ADN ou celles d'acides aminés de protéines pour comparer deux espèces actuelles. Si l'on veut intégrer une espèce fossile à la comparaison, il faudra s'en remettre à la comparaison morphologique. Ainsi, comment récapituler les informations dans un arbre phylogénétique ?
[...] C'est ainsi que deux modèles sont proposés pour décrire l'origine des populations modernes. Le modèle du le remplacement ou l'origine multirégionale Le premier modèle dit du remplacement (ou encore out of africa admet une origine africaine unique à l'homme moderne. A partir de ce berceau, l'homme moderne aurait ensuite essaimé dans le reste du monde et aurait remplacé les populations d'hommes archaïques pouvant encore y exister. Les arguments de ce modèle sont essentiellement basées sur la génétique. Des comparaisons ont été réalisées entre des séquences de gènes et on s'est aperçu que les populations actuelles partagent les mêmes allèles mais avec des fréquences différentes. [...]
[...] Ainsi, plus il y en aura et plus les espèces seront éloignées de leur ancêtre commun. Schéma bilan : Conclusion : Finalement, on peut dire que l'on se base sur des arguments nés d'une comparaison macroscopique ou moléculaire pour déterminé des états dérivés né d'une évolution évolutive à partir d'un état ancestral. Ainsi pourra on établir des arbres phylogénétiques. Ceux-ci sont d'ailleurs en constante évolution. Le nombre de différences observées entre molécules homologues de deux espèces est globalement proportionnel au temps écoulé depuis la divergence de ces deux espèces. [...]
[...] D'autre part, il y a des cas ou les données morphologiques et moléculaires ne s'accordent pas. Cela peut être le fait d'un nombre insuffisant de molécule ou de caractère étudié. Les vitesses d'évolution peuvent être différentes aussi. Il faut donc avoir une approche diversifiée pour établir une phylogénie fiable, complétée par la génétique du développement, discipline en plein essor. Parenté entre homme et chimpanzés Les différents caractères anatomiques, chromosomiques présents chez l'H sont apparus très tôt. Ils sont partagés par l'homme et par un gd nombre espèces très différentes de la notre. [...]
[...] L'homme va par exemple avoir un placenta que ne possède par la mésange même si celle-ci aura bien un amnios. Les poissons eux, ne possèdent ni amnios ni placenta. De même, ici, pour savoir quel caractère embryologique est évolué nous avons un problème. Nous considérerons alors qu'on trouve d'abord le général pour arriver au particulier, ce qui correspond bien au mouvement de sortie de l'eau exercée par les vertébrés et qui est à l'origine de l'apparition de l'amnios et du placenta. [...]
[...] 1e partie : La recherche de parenté, l'établissement des phylogénies Les liens de parentés chez les vertébrés L'établissement des liens de parentés entre des espèces actuelles ou fossiles se fait par comparaison de caractères homologues. On va notamment observer le développement embryonnaire, les séquences de nucléotides de l'ADN ou celles d'acides aminés de protéines pour comparer deux espèces actuelles. Si l'on veut intégrer une espèce fossile à la comparaison, il faudra s'en remettre à la comparaison morphologique. Ainsi, comment récapituler les informations dans un arbre phylogénétique ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture