L'évolution est la seule explication scientifique à l'unité et à la diversité du monde vivant.
CHAPITRE 1 : LA RECHERCHE DE PARENTE CHEZ LES VERTEBRES - ETABLISSEMENT DE PHYLOGENIES
Introduction : Toutes les espèces actuelles et fossiles sont apparentées, mais elles le sont plus ou moins étroitement. La construction d'une phylogénie a pour but de reconstituer une histoire évolutive. (...)
[...] TD 2 : "Recherche de parenté / chez les vertébrés" L'établissement d'une relation de parenté entre les vertébrés s'effectue par comparaison de caractères homologues. Ils peuvent être : embryologiques ; en effet, certaines étapes du développement, et certaines ébauches commencement, début) embryonnaires sont communes, suggérant l'existence de gènes communs ; ils seraient hérités d'un ancêtre commun aux vertébrés. anatomiques (ex : les membres antérieurs des vertébrés sont construits selon un plan d'organisation commun : mêmes os, et même position par rapport aux autres) ; ce plan d'organisation commun est hérité d'un ancêtre commun. [...]
[...] EXEMPLE : Le groupe frère des oiseaux est celui des crocodiles : le caractère dérivé exclusif de ces 2 groupes est la fenêtre mandibulaire. Chaque nouvelle branche doit être justifiée par l'apparition d'une nouveauté évolutive chez un organisme, qui l'a transmis a tous ses descendants. Quand plusieurs arbres sont possibles, on choisit celui qui exige le moins d'innovations sur les différentes branches ; c'est le principe de parcimonie. D. Utilisation de données moléculaires A l'échelle moléculaire, on peut construire une phylogénie : chaque nucléotide ou chaque acide-aminé n'est pas considéré comme un caractère ; c'est la séquence du gène ou du polypeptide qui sera considéré comme un caractère. [...]
[...] L'état primitif est celui qui est apparu le plus anciennement au cours des temps géologiques. L'état dérivé du caractère considéré apparaît plus tardivement (on peut le rencontrer dans d'autres groupes, autres que celui étudié). EXEMPLE : La plume est donc un état dérivé car elle résulte de la transformation de l'écaille au cours des temps géologiques. D'autres part, l'écaille se rencontre dans d'autres groupes que celui des oiseaux. REMARQUE : On ne parle d'état ancestral ou dérivé que pour un caractère anatomique ou morphologique ; et jamais au niveau moléculaire C. [...]
[...] Cet arbre, appelé également cladogramme (vient de clade = embranchement : plusieurs espèces forment un clade), indique "qui est plus proche de qui", ou encore "qui partage quoi avec qui", ce qui est différent de "qui descend de qui" (arbre généalogique). Les nœuds d'un arbre phylogénétique correspondent à des ancêtres communs hypothétiques, définis par un ensemble de caractères dérivés. L'ancêtre commun à un groupe n'est pas connu concrètement (il ne correspond pas à une espèce fossile précise) ; on reconstruit son portrait robot par l'addition des états dérivés des caractères partagés par l'ensemble de ses descendants. Un ancêtre commun + ses descendants constituent un groupe monophylétique. [...]
[...] L'évolution est la seule explication scientifique à l'unité et à la diversité du monde vivant. INTRODUCTION : CHAPITRE 1 : LA RECHERCHE DE PARENTÉ CHEZ LES VERTÉBRÉS ETABLISSEMENT DE PHYLOGÉNIES INTRODUCTION : Toutes les espèces actuelles et fossiles sont apparentées, mais elles le sont plus ou moins étroitement. La construction d'une phylogénie a pour but de reconstituer une histoire évolutive. PROBLÈMES : Comment établire une relation de parenté entre les êtres vivants ? Comment préciser les degrés de parenté plus ou moins étroits entre les espèces vivantes ou fossiles ? [...]
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