L'homme prélève dans les réservoirs naturels (nappes souterraines, lacs et cours d'eau) et dans les réservoirs artificiels (ex : lacs de barrage) l'eau dont il besoin pour satisfaire ses usages domestiques, industriels, agricoles et de loisirs. L'eau peut être utilisée sur place, à proximité immédiate du captage, ou bien transportée vers les zones de forte consommation (ex : métropoles industrielles densément peuplées).
En France les précipitations apportent suffisamment d'eau pour couvrir les besoins annuels de sa population (40 milliards m3 ) Les réserves du sol sont supérieures à nos besoins. Cependant, la concentration de la population dans les grandes métropoles, l'irrigation des cultures (ex : maïs) pendant la période estivale, l'inégale répartition des réservoirs sur le territoire et une pluviométrie variable imposent une gestion quantitative de l'eau douce disponible.
L'eau consommée doit être potable. Or, les réservoirs où nous prélevons l'eau distribuée contiennent des molécules diverses et des micro organismes qui peuvent être néfastes à la santé. Donc les responsables de la distribution de l'eau domestique devrons aussi veiller à une bonne qualité de l'eau (gestion qualitative) (...)
[...] Une nappe est alimentée en surface : l'eau des précipitations ou de ruissellement qui s'infiltre et occupe les interstices de la roche poreuse ; cette alimentation s'effectue essentiellement l'hiver, lorsque l'évapotranspiration est faible et que l'eau du sol peut circuler en profondeur. Une nappe perd régulièrement de l'eau par des exutoires naturels (source). Le niveau de saturation de la roche dit niveau piézométrique s'observe dans les puits ou forages La nécessité de gérer le stock d'eau Surveillance et estimation du stock Tout prélèvement (pompage) dans une nappe entraîne un rabattement du toit de la nappe. [...]
[...] : Concentration Maximale Admissible. Ces paramètres sont regroupés, selon leur dangerosité pour la santé : - paramètres organoleptiques perçus par nos organes des sens et sans conséquences sur la santé - paramètres physico-chimiques liés à la composition de l'eau dureté, sulfate, chlorures,) - Les substances indésirables (nitrates, nitrites, fluor, fer ) dont l'excès peut nuire à la santé humaine - Substances toxiques (plomb, mercure, arsenic, métaux, pesticides ) Ces substances souvent non biodégradables s'accumulent dans les organismes (bioaccumulation) et provoquent des troubles d'où des CMA très faibles - Les paramètres microbiologiques (CMA = On recherche essentiellement des germes d'origine fécale ; leur présence indique une contamination ; les agents pathogènes de nombreuses maladies contagieuses (Choléra, gastro-entérites, dysenteries ) survivent dans l'eau et peuvent ainsi contaminer tous les consommateurs d'une eau contaminée 2 Les pollutions L'origine des pollutions Réservoirs de surface : ils reçoivent les effluents industriels ou domestiques chargés de substances organiques, de produits lessiviels (phosphates) et de molécules diverses. [...]
[...] Lois et décrets font obligation aux collectivités locales, aux industriels, aux agriculteurs et aux particuliers non raccordés à un réseau de collecte des eaux usées, de traiter leurs effluents avant leur rejet dans la nature. L'objectif des différents traitements est d'éliminer essentiellement : - les déchets encombrants (ex : plastiques) et les sables - les hydrocarbures (huiles, graisses) - les molécules organiques - les molécules spécifiquement rejetés par l'activité Dans les stations d'épuration on reprend, en les amplifiant, les phénomènes naturels : - processus physico- chimiques : filtration, décantation, - processus biologiques (autoépuration) dégradation des molécules organiques par les bactéries et parfois fixation des substances minérales par des plantes chlorophylliennes. [...]
[...] Cela peut aboutir à la disparition des exutoires naturels et l'épuisement de la nappe. La surveillance régulière des niveaux piézométriques permet alors d'évaluer le stock disponible avant ou pendant les périodes de grande consommation. De même, les débits des rivières ou des exutoires qui les alimentent sont des indicateurs des ressources disponibles à un moment donné. Mesures prises : les économies d'eau o Connaissant les besoins minimaux, la probabilité de l'alimentation du réservoir et le stock disponible, les responsables de la distribution peuvent être amenés à prendre des mesures de restriction de l'utilisation d'eau. [...]
[...] L'eau peut être utilisée sur place, à proximité immédiate du captage, ou bien transportée vers les zones de forte consommation (ex : métropoles industrielles densément peuplées) En France les précipitations apportent suffisamment d'eau pour couvrir les besoins annuels de sa population (40 milliards m3) Les réserves du sol sont supérieures à nos besoins. Cependant, la concentration de la population dans les grandes métropoles, l'irrigation des cultures (ex : maïs) pendant la période estivale, l'inégale répartition des réservoirs sur le territoire et une pluviométrie variable imposent une gestion quantitative de l'eau douce disponible. L'eau consommée doit être potable. Or, les réservoirs où nous prélevons l'eau distribuée contiennent des molécules diverses et des microorganismes qui peuvent être néfastes à la santé. [...]
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