Le système nerveux central est la partie du système nerveux constitué de l'encéphale et de la moelle épinière. L'encéphale est lui-même constitué du cerveau, du tronc cérébral et du cervelet.
Le cerveau est constitué de deux hémisphères dont la couche supérieure est appelée Cortex cérébral. A l'arrière du cerveau est accolé le cervelet qui intervient dans le maintien de la posture et dans l'équilibre.
Le tout est connecté à la moelle épinière par des fibres nerveuses. Au niveau de l'encéphale, et contrairement à la moelle épinière, la substance grise est externe alors que la substance blanche est interne (...)
[...] En somme, le message est électrique, puis chimique et redevient électrique. Pour expliciter ce mécanisme, penchons-nous à présent sur le fonctionnement d'une synapse. Le fonctionnement synaptique L'arrivée d'un message nerveux présynaptique, sous la forme d'un potentiel d'action donc, provoque la libération, plus ou moins conséquente selon la fréquence du potentiel d'action, des neurotransmetteurs présents dans les vésicules dans la terminaison axonique du neurone présynaptique. Cette libération se fait par exocytose, c'est-à-dire la fusion entre la vésicule et la membrane plasmique du neurone afin d'y vider son contenu (les neurotransmetteurs). [...]
[...] La stimulation d'une cellule nerveuse qui entraîne une dépolarisation, provoque l'apparition d'un potentiel d'action (abrégé PA et appelé quelques fois influx nerveux) qui représente une inversion brutale et transitoire du potentiel de repos. Ce remue de polarité, le potentiel d'action, a une durée moyenne de 30ms et se découpe en 4 phases. Phase la dépolarisation : Lors de la dépolarisation, il se produit une brusque et amble inversion de la polarisation membranaire. En effet, la polarité négative, -50mV, passe soudainement (en l'espace d'une ms) à une valeur positive de +40mV. [...]
[...] Du nocicepteur à la moelle épinière Les nocicepteurs sont les récepteurs sensoriels à la douleur qui répondent aux stimuli douloureux, aussi bien extérieurs qu'intérieurs. Comme démontré auparavant, le message primaire qui est délivré lors de la stimulation d'un nocicepteur est électrique et est donc traduit en potentiel d'action : plus l'intensité de la stimulation est forte, plus grand est la fréquence du potentiel d'action. Ce train de potentiels d'action se déplace sur la fibre nerveuse vers les racines dorsales de la moelle épinière qui contiennent les fibres nerveuses spécifique à la transmission des informations de type sensorielles (dit neurone sensitif). [...]
[...] Il est possible de relever cet état de manque dans quasiment tous les produits psychotrope ou analgésique, que ce soit dans les médicaments ou dans l'alcool et le tabac. Des études démontrent aussi que la mémoire joue un rôle dans la dépendance. Ainsi, lorsque le sujet s'approche d'un lieu qui lui rappelle sa consommation, comme par exemple un bar pour les alcooliques, l'état de manque peut se voir réenclenché et peut mettre mal à l'aise l'individu concerné. La dépendance engendrée ne permet bien souvent pas un arrêt simple. La mise en place d'un protocole de sevrage, avec un suivi médical prolongé et une aide psychologique est nécessaire. [...]
[...] Cette stimulation crée un message nerveux, de nouveau électrique, qui se rend vers le cerveau afin d'être traduit et de créer la sensation douloureuse. Vous l'aurez compris, le fonctionnement de la synapse lorsqu'il s'agit de la transmission du message nociceptif est similaire à celui de la simple transmission du message nerveux. Les enképhalines Les neurones nociceptifs sont constamment modulés, ce sont des études sur le mode d'action des drogues opiacées (par exemple la morphine et l'héroïne) qui ont permis de mettre en évidence ce mécanisme. [...]
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