Chaque espèce est caractérisée par son bagage chromosomique, ou caryotype : tous les individus de l'espèce possèdent un même nombre de chromosomes définis chacun par leur structure. Une anomalie du caryotype a généralement de graves conséquences ; la stabilité de ce caryotype doit donc être assurée, notamment lors du passage d'une génération à la suivante (...)
[...] Les spores, issues de la méiose de la cellule œuf sont des cellules haploïdes, tout comme les cellules des filaments mycéliens, formées par mitoses à partir de la spore. On parle dans ce cas d'organismes haploïdes. La méiose n'intervient donc pas ici à la formation des gamètes ; ceux-ci sont des cellules du mycélium qui participent directement à la fécondation. Dans ce cycle, la méiose intervient immédiatement après la fécondation. La phase haploïde domine, la phase diploïde est réduite à la cellule œuf. Dans tout cycle de reproduction sexuée, il y a donc alternance entre une phase diploïde et une phase haploïde. [...]
[...] Seuls les gamètes sont des cellules haploïdes. Le cycle biologique est donc marqué, du point de vue chromosomique, par deux éléments majeurs : la méiose qui, dans les gonades, permet la formation de gamètes haploïdes à partir de deux cellules diploïdes et la fécondation qui, par union des deux gamètes haploïdes forme une cellule œuf diploïde. Dans un tel cycle, la méiose intervient juste avant la fécondation : la phase diploïde domine, la phase haploïde est réduite aux gamètes. Le cycle biologique d'un champignon ascomycète L'appareil végétatif du champignon est constitué de filaments plus ou moins enchevêtrés formant le mycélium. [...]
[...] L'entrée d'un spermatozoïde déclenche la reprise de cette méiose. Dans les heures qui suivent, les deux noyaux haploïdes, mâle et femelle, souvent appelés pronucléus, se rapprochent et fusionnent : c'est la caryogamie qui forme le noyau diploïde de la cellule œuf. Divers processus, dont la formation immédiate d'une membrane de fécondation imperméable aux autres spermatozoïdes, empêchent la fécondation de l'ovule par plusieurs spermatozoïdes (si tel est le cas, le caryotype anormal ainsi constitué n'aboutit jamais à la formation d'un organisme viable. [...]
[...] III° Des anomalies de la répartition des chromosomes Dans l'espèce humaine, on connait des caryotypes présentant des anomalies du nombre des chromosomes. La plus fréquente est la trisomie 21 qui est associée à une série de signes cliniques constituant le syndrome de Down (ou mongolisme). On connaît quelques autres exemples de trisomies et un seul type de monosomie (présence d'un seul chromosome X au lieu de deux). Le plus souvent, les conséquences de ces anomalies sont graves, ce qui confirme bien l'importance d'un caryotype stable. [...]
[...] Sur une fibre, il y a donc deux chromosomes homologues qui se font face. En anaphase, les deux chromosomes homologues de chaque paire se disjoignent. Un lot haploïde de chromosomes doubles migre vers chacun des pôles de la cellule. Les deux lots de chromosomes sont homologues, mais non identiques ; plusieurs associations différentes peuvent donc se constituer. En télophase, les deux cellules qui s'individualisent contiennent chacune n chromosomes doubles. Aucune duplication d'ADN n'intervient pendant l'interphase qui précède la deuxième division. [...]
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