Les Spirulines, cyanobactéries consommées depuis des siècles par certaines populations, sont l'objet d'une redécouverte depuis quelques années. Autrefois classées parmi les "algues bleues vertes", elle ne sont pas à proprement parler des algues, même si par commodité on continue à les désigner comme telles. Vers les années 50 les qualités nutritives exceptionnelles de la Spiruline, alors seulement présumées par les scientifiques européens, américains et japonais ont donc été analysés et vérifié scientifiquement par le monde occidentale qui n'a donc pu que reconnaître son apport nutritif... Les Nations Unies, lors de leur conférence mondiale sur l'alimentation en 1974, ont même déclaré que la Spiruline était sans doute « la meilleure nourriture du futur et l'une des plus précieuses sources de nutrition offerte à l'humanité » (...)
[...] Exemples de programme de renutrition des enfant touchés par la MPE : En 1990 Patricia BUCAILLE publie les résultats de son travail intitulé : intérêt et efficacité de l'algue spiruline dans l'alimentation des enfants présentant une malnutrition protéino énergetique en milieu tropical. Cette étude a été réalisée dans un hôpital de Kabinda, au Zaïre, sur 28 enfants atteints de MPE. L'emploi de la spiruline sous forme de galettes, dans leur alimentation, a un résultat globalement positif. L'albuminémie, comme paramètre biochimique, et le score de Mac Laren, comme indicateur général de l'évolution, montrent objectivement une amélioration de l'état nutritionnel des enfants étudiés. [...]
[...] En Afrique, à côté du lac Tchad, la spiruline est récoltée dans l'eau puis séchées au soleil. Les femmes productrices vendent ensuite les galettes de spiruline au marché. En général, pour sa conservation, elle est donc séchée et on la trouve sous 3 formes : Elle peut être commercialisé sous forme de paillettes. La spiruline a alors une bonne qualité nutritionnelle car les cellules ont subi un séchage moins élevé que pour la formation de poudre. De plus les cellules restent entières et donc évite la coloration immédiate en vert des aliments saupoudrés. [...]
[...] Lopez de Gomara fut le premier à mentionner l'utilisation alimentaire de la spiruline par les Aztèques : Avec des filets à mailles très fines, ils collectent à une certaine époque de l'année une espèce de purée qui se forme sur l'eau des lacs de Mexico ; ils l'épaississent et ce n'est ni plante ni terre, mais quelque chose comme de la boue. Il y en a grande quantité et ils en ramassent beaucoup. Ils la moulent au sol, comme on fait le sel. Elle s'épaissit et sèche. [...]
[...] Conclusion La spiruline, connue depuis des décennies par certaines populations, intéresse aujourd'hui les scientifiques du monde entier pour ses vertues. Elle ne représente certainement pas la solution ultime à la faim dans le monde mais elle contribue à améliorer l'état nutritionnel dans des endroits où d'autres sources protéiques, en fer, vitamine béta-carotène ne sont pas disponibles ; de plus elle présente des effets bénéfiques dans de nombreuses pathologies. Ainsi cette cyanobactérie mérite que la recherche médicale continue à s'y intéresser Cependant n'oublions pas que la spiruline n'est pas une nourriture mais seulement un complément alimentaire ainsi elle n'a pas le pouvoir de guérir tous les maux d'une alimentation déséquilibrée notamment celle des pays occidentaux Ainsi dans ces pays la spiruline peut représenter un plus mais il est évident qu'il faut avant tout avoir une alimentation saine et équilibrée, correspondant à nos besoins et à nos dépenses énergétiques. [...]
[...] Chez le rat on constate une accumulation qui se stabilise vers le quatrième mois, à une valeur finale qui dépend de la teneur en lipides de l'animal. Chez le porc, l'heptadécane semble beaucoup mieux métabolisé et cet hydrocarbure est très faiblement retenu. Compte tenu de ce que l'on connaît de la toxicité des hydrocarbures, aucune toxicité aiguë ou chronique n'est à craindre. Le 3-4-benzopyrène a été dosé dans la spiruline car il constitue un bon indicateur de la présence des hydrocarbures polycycliques aromatiques, qui sont de puissants mutagènes et cancérigènes. [...]
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