A la naissance, le bébé possède un appareil génital constitué de glandes génitales, ou gonades, de voies génitales internes et d'organes génitaux externes.
Chez le sexe phénotypique masculin (homme), les glandes génitales sont les testicules, les voies internes sont l'épididyme, le canal déférent et l'urètre, et l'organe externe est le pénis.
Chez le sexe phénotypique féminin (femme), les glandes génitales sont les ovaires, les voies internes sont les trompes et l'utérus, et l'organe externe est le vagin.
Quels mécanismes conduisent, au cours du développement embryonnaire, à la formation de sexe phénotypique masculin ou à celle du sexe phénotypique féminin ? (...)
[...] Régulation physiologique de l'axe gonadique chez la femme I. Le déclenchement des cycles sexuels féminins. L e fonctionnement cyclique de l'appareil génital début à la puberté et s'achève à la ménopause. Les règles menstrues marquent le début de chaque cycle Le cycle ovarien. L e cycle ovarien féminin, d'une période d'environ un mois, se compose de deux phases. La première la phase folliculaire qui dure de 12 à 18 jours. La seconde est la phase luthéinique qui dure de 13 à 14 jours. [...]
[...] Ces sécrétions hypophysaires sont pulsatiles mais, à l'approche de la période ovulatoire, les pulses plus intenses et plus rapprochés sont à l'origine d'un pic de LH, appelé décharge ovulante, car ils déclenchent l'ovulation. D L'hypothalamus : L'hypothalamus agit sur l'hypophyse par l'intermédiaire de la gonadolibérine, ou GnRH. Celle-ci, produite par des groupes de neurones hypothalamiques, est sécrétée de façon pulsatile et transportée par les capillaires de la tige pituitaire jusqu'à des récepteurs portés par des cellules de l'antéhypophyse sécrétant les gonadostimulines. III. Le système de régulation des taux d'hormones féminins. [...]
[...] L es ovaires contrôlent le cycle utérin. Ils produisent, de manière cyclique, deux types d'hormones : les œstrogènes et la progestérone. En phase folliculaire, seuls les œstrogènes sont fabriqués par la tèque interne et la granulosa des follicules en croissance. Cette sécrétion est responsable de la réparation et de la croissance de l'endomètre et à la mise en place des glandes utérines. En phase luthéinique, le corps jaune produit œstrogène et progestérone en quantité importante. La progestérone renforce l'action des œstrogènes sur l'endomètre. [...]
[...] La testostéronémie, ou concentration plasmatique de testostérone, reste stable chez l'homme adulte jusqu'à l'andropause tardive (sorte de petite ménopause masculine intervenant aux alentours de l'âge de 70 ans). L'homéostat de la testostéronémie est indispensable à la fonctionnalité de l'appareil génital mâle. II. Le contrôle de l'activité testiculaire L'hypophyse commande le testicule. L 'hypophyse sécrète deux hormones actives au niveau du testicule : la LH et la FSH. On les nomme gonadostimulines. la LH stimule la production de testostérone par les cellules de LEYDIG. [...]
[...] D es expériences de castration, de greffes de testicules et d'administration de testostérone réalisées par JOST en 1947 ont révélé le double rôle du testicule dans la mise en place du sexe phénotypique mâle : la production de testostérone par les cellules intersticielles (ou cellules de LEYDIG) qui stimule la différenciation des canaux de WOLFF en voies génitales mâles et masculinise les organes génitaux externes. la production de l'hormone anti-müllérienne (ou AMH) est responsable de la régression des canaux de MÜLLER. La mise en place du sexe phénotypique femelle s'effectue en l'absence de ces hormones. Les canaux de MÜLLER persistent alors et se différencient en voies génitales femelles : oviducte, utérus, vagin, tandis que les canaux de WOLFF, eux, régressent. IV. La puberté. [...]
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