L'aspect spectaculaire et catastrophique des séismes est encore plus mystérieux et peut-être plus complexe que pour les éruptions volcaniques car la cause reste peu visible.
Qu'est-ce qu'un séisme ?
Un séisme est une succession de secousses, brèves, qui affectent le sol.
Les séismes sont fréquents mais le plus souvent ils ne sont pas ressentis. En revanche quelquefois ils peuvent être à l'origine de dégâts matériels plus ou moins importants (...)
[...] C'est un argument à la fois ancien (Wegener) et puissant de l'écartement des différentes plaques. On peut reconstituer le mouvement. Mais pourquoi les plaques se déplacent-elles ? C'est une question intéressante et difficile. Les grands mouvements du manteau et leurs conséquences On peut dire qu'il y a deux forces d'importances variables : - De grands mouvements de matière dans le manteau entraînent les plaques qui sont au-dessus - Les plaques océaniques anciennes deviennent plus denses que l'asthénosphère qui les supporte et elle s'enfonce donc. [...]
[...] - Par exemple dans des zones de décrochement Parfois une plaque coulisse le long d'une autre engendrant de fréquents séismes : - Californie et failles de St Andréas Faille décrochante, les deux compartiments se déplacent horizontalement dans des sens opposés, San-Andreas constitue également une limite de plaques. Pourquoi ces déplacements engendrent-ils des séismes ? Ils ne se font pas en douceur. Les roches sont cassées et le déplacement se fait par à-coup le long de failles que l'on a déterminé. Donc à une certaine profondeur, les roches sont soumises à des contraintes : de compression ou de distension. Possédant une certaine élasticité, elles épousent le sens du mouvement en accumulant une certaine quantité d'énergie (due aux frottements entre les roches). [...]
[...] Observons encore une fois la répartition des séismes comme nous l'avons fait pour les volcans : Carte des foyers sismiques Nous faisons le lien avec les plaques lithosphériques : Reprendre les différents types de frontières, liens avec les séismes et le volcanisme Pour bien expliquer la répartition des séismes et des éruptions volcaniques, il faut savoir que la couche superficielle et rigide de notre Terre, la lithosphère, est en fait découpée en grandes plaques d'une centaine de kilomètre d'épaisseur pour beaucoup plus en longueur (toute l'Afrique est sur une plaque). Les zones frontières entre ces plaques sont très actives. Observation du déplacement des plaques : Comparer les côtes africaines et arabiques : que pouvez-vous dire ? La complémentarité est presque parfaite sauf au niveau de Djibouti. On pourrait découper une côte et l'encastrer dans l'autre. [...]
[...] Il existe trois types de failles : - Les failles normales : l'ensemble des terrains est en distension, un compartiment s'effondre en coupe - Les failles inverses : l'ensemble des terrains est en compression, un compartiment s'élève et chevauche l'autre en coupe - les failles de décrochement : les deux compartiments glissent horizontalement l'un par rapport à l'autre. On appelle rejet le déplacement engendré par une faille. vue de dessus Mais la faille est-elle la conséquence ou la cause du séisme ? La faille est souvent à l'origine des séismes par déplacement d'un bloc l'un par rapport à l'autre. II) L'origine d'un séisme. Les séismes ont donc liés à de grands déplacement de blocs rocheux. [...]
[...] On peut aussi mesurer son énergie ou magnitude grâce à l'échelle logarithmique de Richter. Ainsi, en récoltant des données de terrain, on s'aperçoit que les zones d'égale intensité ou isoséistes forment des régions concentriques qui convergent vers une zone d'intensité maximale appelée épicentre. En faisant l'analogie avec la propagation des ondes, on a pensé que les séismes trouvaient leur origine dans une zone centrale à partir de laquelle de propageraient des ondes de déformations. À tracer sur la carte ! [...]
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