Chez les organismes diploïdes, toutes les cellules qui descendant de la cellule oeuf par mitoses successives, possèdent des paires de chromosomes homologues ; elles possèdent donc deux versions de chaque gène.
Plusieurs cas peuvent alors se présenter : (...)
[...] Parmi ces milliers, un seul féconde le gamète femelle. Là encore, le hasard parait «dicter le choix» du gamète fécondant. De façon comparable, l'ovocyte(ou les quelques ovocytes qui assurent la descendance d'une femme), transmet un assortiment génique parmi l'infinité des assortiments possibles UNE INFINITÉ DE GÉNOTYPES : La production des gamètes males ou femelles est caractérisée par un brassage génétique extraordinaire : du fait du brassage intrachromosomique puis du brassage interchromosomique, L'assortiment génique contenu dans un gamète n'est que l'un parmi les innombrables possibles. [...]
[...] LA MÉIOSE ASSURE UN BRASSAGE DES GÈNES : La méiose est une suite de deux divisions cellulaires ; aucune réplication de l'ADN n'intervient entre la première et la deuxième division. La méiose aboutit donc à partager entre quatre cellules filles le matériel chromosomique de la cellule diploïde qui entre en première division de méiose UN BRASSAGE INTRRCHROMOSOMIQUE : Mise en évidence du brassage intra chromosomique : Chez un être haploïde comme sordaria, le brassage intra chromosomique est immédiatement révélé par la disposition des spores dans les asques. [...]
[...] En revanche, l'observation des gamètes de type recombiné révèle que des échanges d'allèles entre chromosomes homologues sont intervenus. Ainsi, sur un même chromosome se retrouvent associés des allèles d'origine parentale différente. D'une façon générale, les gamètes produits sont en majorité de type parental, les gamètes recombinés représentant une minorité plus ou moins importante. Un brassage assuré par les crossing –over : Le brassage intrachromosomique s'effectue lors de la prophase de la première division méiotique. En effet, les chromosomes homologues sont appariés et leurs chromatides sont en contact étroit. [...]
[...] Des modifications rares et imprévisibles, les mutations, peuvent modifier brutalement cette séquence. Qu'elles soient ponctuelles (simple inversion d'une paire de nucléotides de la molécule d'ADN par exemple) ou qu'elles correspondent à des remaniements plus importants, les mutations sont à l'origine de l'apparition de différentes versions modifiées de même gène : les allèles. Ces versions occupent le même emplacement déterminée, ou locus, sur les chromosomes homologues d'une paire précise. Un allèle fonctionnel gouverne la synthèse d'un polypeptide. Ce dernier conditionne (seul ou associé à d'autres polypeptides) un caractère phénotypique, c'est-à-dire un caractère morphologique, physiologique ou biochimique observable chez l'individu. [...]
[...] Le nombre de types d'œufs représentant la descendance toute théorique de ce couple serait 22300 *22300, soit 24600. Ce nombre est infiniment supérieur au nombre d'atomes présent dans l'ensemble de l'univers connu. La reproduction sexuée est donc un mécanisme biologique qui combine d'innombrables façons un bagage génétique lui-même modifié accidentellement par des mutations. L'extraordinaire diversité génétique au sein même d'une espèce vivante en est la conséquence. [...]
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