Cours de biologie de niveau terminale portant sur les relations de parenté chez les vertébrés par l'établissement de phylogénies, notamment avec les arbres phylogénétiques. Comment établir les liens de parenté entre les vertébrés ? Ce cours comporte des explications et des exemples.
[...] EX : les membres des vertébrés. EX : l'aile de l'oiseau et celui de l'insecte sont des caractères analogues. membres des vertébrés parties) : un bras avec un humérus un avant-bras avec un radius et un cubitus une main grands groupes de vertébrés : mammifères, reptiles, oiseaux, poissons, amphibiens Les poissons ne sont pas tétrapodes, ils ont des nageoires. La main a tendance à beaucoup changer contrairement au bras et à l'avant-bras. La main est en relation avec la fonction précise. [...]
[...] Mais cette parenté est plus ou moins grande. Le monde vivant actuel résulte de l'évolution Modalités d'établissement de liens de parenté entre les vertébrés Cet établissement s'effectue par comparaison de caractères phénotypiques (observables à 3 échelles différentes) ou génotypiques. Concrètement, on utilisera des caractères : - morphologiques ou anatomiques (les seuls utilisables chez les fossiles) - embryonnaires - moléculaires (ADN, protéine) Il existe des liens de parenté entre les vertébrés notion d'ancêtre commun. Pour les préciser, il faut faire des comparaisons, tout en faisant attention : - comparer ce qui est comparable, c'est-à-dire les caractères homologues tout ce qui a une structure commune car il possède le même territoire embryonnaire). [...]
[...] On établit des relations de parenté entre les espèces à partir de certains caractères par la recherche de l'état évolué de ce caractère. L'état évolué ou dérivé d'un caractère traduit une innovation évolutive, par rapport à l'état ancestral ou primitif de ce caractère. Pour reconnaître l'état ancestral et l'état dérivé d'un caractère, on a besoin des fossiles car ils nous renseignent sur leur ordre d'apparition. On peut également utiliser des données embryologiques, car les états évolués apparaissent chez l'embryon après les états primitifs. [...]
[...] poisson batraciens reptiles oiseaux mammifères Les caractères utilisés pour des comparaisons doivent être homologues : - similitude de position : la structure concernée a la même origine embryonnaire et donc la même localisation dans l'organisme ; - molécule : similitude dans la structure c'est-à-dire dans la séquence qui détermine l'homologie. On parlera d'homologie pour deux types de molécules (polypeptides : séquence d'acides aminés et ADN : séquence de nucléotides). EX : a. structure anatomique : aile des oiseaux et membres antérieurs d'un mammifère homologue car même plan d'organisation qui traduit la même origine embryonnaire. Par contre, l'aile d'un oiseau et celle des insectes ne sont pas homologues, car l'origine embryonnaire est différente. Elles sont simplement analogues. [...]
[...] Une classification monophylétique ne comprend que des groupes monophylétiques Etablissement de phylogénies à partir de données moléculaires Méthode : On compare des séquences de molécules homologues, protéines ou ADN, leur plus ou moins grande similitude est interprétée comme le résultat de l'évolution d'une même molécule ancestrale, apparue chez l'ancêtre commun des espèces considérés. Les mutations s'accumulent au cours du temps, si bien que plus on observe de différences, plus l'ancêtre commun est éloigné. La vitesse d'évolution des molécules semble constante, si bien qu'on peut définir une horloge moléculaire de l'évolution. Les données paléontologiques, par la datation absolue des fossiles, permet d'évaluer la vitesse de l'évolution phénotypique. Il semble que dans la lignée des vertébrés, les grandes innovations se soient produites tous les 100 millions d'années environ. [...]
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