La glycémie ou concentration du glucose dans la circulation sanguine est régulée par l'intermédiaire du système hormonal. Ainsi, existe-t-il certaines hormones telles que l'insuline, le glucagon et la somatostatine impliquées dans ce processus de contrôle de la glycémie. Aussi verrons-nous que ces hormones agissent par la suite sur d'autres organes secondaires au contrôle de la glycémie représentés par le foie, le muscle squelettique, le tissu adipeux et en très faible partie par le rein (...)
[...] D'un autre côté, le rôle majeur du pancréas est de sécréter les hormones assurant la régulation de la concentration plasmatique de glucose. Ces hormones vont donc intervenir dans la régulation des modifications du métabolisme, avec changements continus entre des phases d'apports énergétiques riches immédiatement après un repas et des phases ultérieures avec carence nutritive relative où l'organisme doit mobiliser ses réserves énergétiques. Structure concernée du pancréas On retrouve au sein de cet organe des petits amas cellulaires spécialisés dans une sécrétion endocrine : les îlots de Langerhans. [...]
[...] Le principal rôle de l'insuline reste la régulation de l'absorption et de l'utilisation cellulaire de glucose. En ce sens, l'insuline est donc un acteur majeur de la glycémie. Chez un individu à jeûn, le taux plasmatique en glucose ou glycémie est de l'ordre de 5 mM. Ce taux pourra atteindre les 8 mM après un repas. Libération de l'insuline Lors d'une augmentation de la glycémie, après un repas par exemple, les transporteurs GLUT2 permet au glucose de pénétrer dans les cellules Bêta pour entrer dans la glycolyse. [...]
[...] L'insuline va stimuler la captation du glucose dans la majeure partie des tissus. L'exception est représentée par les cellules du cerveau qui vont laisser passer le glucose librement à travers la barrière hémato- encéphalique en l'absence d'insuline. En effet, le glucose est le carburant essentiel du cerveau en ce sens que l'organisme privilégiera le glucose pour celui-ci au détriment du reste du corps. L'entrée de glucose dans la cellule est particulièrement bien démontrée essentiellement sur les hépatocytes et les cellules musculaires striées squelettiques. [...]
[...] Ceci a pour effet d'éviter l'augmentation de la concentration de nutriments dans le sang après un repas. Toutefois, la somatostatine va inhiber la libération d'insuline et de glucagon. V Hormones non pancréatiques Adrénaline Au cours du stress, de l'adrénaline et de la noradrénaline sont libérées par la médullosurrénale. Les deux hormones accélèrent le rythme cardiaque, élèvent la tension sanguine et dilatent les bronches mais, de plus, elles inactivent la glycogène synthase et activent la glycogène phosphorylase ; elles favorisent la glycolyse en augmentant la concentration du fructose 2,6 Bisphosphate ; enfin, elles mobilisent le tissu adipeux. [...]
[...] L'insuline va donc favoriser le stockage du glycogène en augmentant la synthèse de ce glycogène que l'on appelle glycogénèse. Ce processus métabolique est nécessaire après un repas pour baisser la glycémie. Par contre, si la glycémie baisse, le glycogène hépatique pourra être reconvertie en glucose pour maintenir la glycémie au même taux physiologique. L'insuline stimule l'utilisation du glucose à des fins énergétiques par majoration de la glycolyse. III Le glucagon Généralités Cette hormone peptidique induit l'augmentation des concentrations plasmatiques de glucose. [...]
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