La glycémie correspond au taux de glucose dans le sang. Cette valeur est normalement comprise entre 0,7 et 1 g.L-1.
En cas d'un taux anormalement bas, on parle d'hypoglycémie et dans le cas contraire d'hyperglycémie.
On remarque que lorsque le sujet A prend un repas ou une collation, son taux de sucre dans le sang augmente. A contrario, chaque activité physique d'une heure est suivie d'une baisse de la glycémie. Or comme on sait que le glucose est consommé pour produire de l'énergie, on peut en déduire que lorsque l'individu fait une activité physique, ses sucres sont plus rapidement consommé.
[...] Le contrôle de la sécrétion des hormones pancréatiques On remarque qu'une injection d'insuline ou de glucagon a un effet sur la glycémie : une injection d'insuline fait baisser la glycémie tandis qu'une injection de glucagon la fait augmenter ; l'insuline a un rôle hypoglycémiant. Ce sont donc les deux hormones de régulation de la glycémie. Le glucagon est produit dans les cellules α, à la périphérie des ilots de Langerhans tandis que l'insuline est produite dans les cellules ß, au centre des ilots de Langerhans. [...]
[...] La régulation de la glycémie La glycémie correspond au taux de glucose dans le sang. Cette valeur est normalement comprise entre 0,7 et 1 g.L-1. En cas d'un taux anormalement bas, on parle d'hypoglycémie et dans le cas contraire d'hyperglycémie. I. Le devenir des nutriments glucidiques et la glycémie Que deviennent les glucides absorbés issus de la digestion et comment évolue leur concentration sanguine ? On remarque que lorsque le sujet A prend un repas ou une collation, son taux de sucre dans le sang augmente. [...]
[...] Le glucagon va entraîner la glycogénolyse. Il y a peu de différence entre la chaîne d'acides aminés entre l'insuline de l'homme et l'insuline d'autres invertébrés ; de plus, l'insuline humaine est active chez les animaux, ce qui prouve que l'activité biologique est presque aussi efficace. La séquence d'acide aminé est relativement similaire entre les gènes animaux et les gènes humains. Cela prouve qu'il y a eu relativement peu de mutations des gènes qui codent pour l'insuline, au cours de l'évolution. [...]
[...] Le rôle de glucagon va être de libérer le glycogène puis de l'hydrolyser pour libérer du glucose : le glucagon a un rôle hyperglycémiant. L'expérience de Claude Bernard nous permet d'affirmer que les cellules du foie sont capables de stocker du glucose et d'en libérer. La libération de glucose dans le milieu après lésion des cellules prouve que le foie est un organe stockeur de glucose. Les cellules cibles de l'insuline sont les cellules du foie, des muscles et des graisses : l'insuline est capable de se fixer sur les membranes de toutes ces cellules. L'insuline va entraîner la glycogénogenèse. [...]
[...] En effet, son ablation entraîne une forte hyperglycémie, traduite par une glycosurie. Il y a un rôle endocrine et exocrine du pancréas. L'expérience de Hédon (phase ablation et greffe en endocrinologie) nous permet de démontrer le rôle de régulateur de glycémie qu'occupe le pancréas : l'individu, qui a subi une pancréatectomie, a une forte hyperglycémie ) avant la greffe d'un nouveau pancréas, qui va faire rapidement faire baisser sa glycémie et la stabiliser autour de Une ablation du nouveau pancréas entraine à nouveau une hyperglycémie. [...]
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