À partir de la puberté, les testicules produisent de manière continue des spermatozoïdes, ainsi qu'une hormone mâle responsable, entre autres, du développement des caractères sexuels secondaires. Un système de régulation à plusieurs niveaux permet de contrôler cette double activité testiculaire. L'ensemble des structures impliquées dans la régulation du testicule constitue l'axe gonadotrope mâle (...)
[...] Une molécule qui possède les mêmes effets que les extraits testiculaires totaux a été isolée ultérieurement, la testostérone, principale hormone mâle. C'est une hormone stéroïde La testostérone, comme toutes les hormones sexuelles, est synthétisée en beaucoup plus grande quantité à partir de la puberté Grâce à des techniques complexes (autoradiographie), on a pu localiser les cellules responsables de la synthèse de la testostérone, les cellules de Leydig du testicule. Ces cellules sont situées à la périphérie des tubes séminifères, à proximité d'un réseau vasculaire dense permettant l'exportation rapide de l'hormone hors du testicule, et sa distribution dans l'ensemble de l'organisme. [...]
[...] Les neurones à GnRH doivent faire la synthèse de tous ces messages L'hypophyse antérieure: deuxième niveau de contrôle a. Les relations de l'hypophyse avec l'hypothalamus Une petite glande endocrine, située sous le cerveau, formée de deux lobes, l'antéhypophyse ou adénohypophyse (qui sécrète des hormones), et la posthypophyse ou neurohypophyse (qui sécrète des neuro-hormones), l'hypophyse, est rattachée à l'hypothalamus par ou la tige pituitaire. La tige pituitaire contient le système porte hypothalamo-hypophysaire, réseaux capillaires très denses : un premier réseau de capillaires est situé à la base de l'hypothalamus et est relié par une veine porte à un deuxième réseau de capillaires situé dans l'hypophyse. [...]
[...] La pulsatilité de la sécrétion de LH entraîne des sécrétions pulsatiles de testostérone par les cellules de Leydig. La sécrétion de testostérone est donc forte et brève, et ceci toutes les 4 heures. Le maintien de la testostéronémie s'effectue grâce à une boucle de régulation qui met en jeu 3 niveaux de contrôle : l'hypothalamus, l'antéhypophyse et les testicules. La concentration plasmatique de testostérone est un paramètre réglé. Le complexe hypothalamo-hypophysaire et les cellules de Leydig constituent le système régulateur. [...]
[...] Une communication hormonale à longue distance se fait par voie hormonale avec les effecteurs testiculaires : les cellules de Leydig. Le maintien de la testostérone à une concentration stable dans le plasma sanguin, ou homéostat de la testostéronémie, résulte de la balance permanente de deux mécanismes : L'action du système régulateur tend à stimuler la production de testostérone; la rétroaction négative (rétrocontrôle négatif ou feed-back négatif) exercée par la testostérone sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, possède au contraire une action modulatrice sur la production testiculaire. [...]
[...] La régulation de la sécrétion de la testostérone 1. L'hypothalamus ventromédian premier niveau de contrôle a. L'intégration de stimuli environnementaux Certains stimuli sensoriels en provenance de l'environnement affectent le comportement reproducteur. Ce phénomène a été démontré pour la première fois chez le canard, chez lequel la suppression des stimuli visuels est capable d'inhiber le comportement sexuel. Ces stimuli, quelle que soit leur nature, parviennent, par des voies nerveuses, aux structures cérébrales et en particulier au niveau d'une région située à la base du cerveau: l'hypothalamus (centre nerveux de l'encéphale). [...]
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