Fonction de reproduction chez l’homme, activité testiculaire, hormones sexuelles mâles, rétrocontrôle testiculaire, testostérone
Le taux sanguin de testostérone est détecté en permanence par le complexe hypothalamo-hypophysaire. Quand la quantité de testostérone est supérieure à la valeur de consigne alors la testostérone freine le système de commande hypothalamo-hypophysaire afin de réduire sa propre concentration (La testostérone inhibe la sécrétion de GnRH par l'hypothalamus, et la sécrétion de FSH et LH par l'hypophyse). Ce mécanisme de rétrocontrôle négatif assure une autorégulation des productions hormonales; les écarts par rapport aux valeurs de référence sont automatiquement corrigés. Ainsi la testostéronémie est maintenue constante: c'est un exemple d'homéostasie.
[...] II La régulation du taux des hormones sexuelles mâles : 1°) Contrôle de la sécrétion testiculaire par l'hypophyse Hypophyse : Glande endocrine située sous encéphale Sécrète 2 hormones LH et FSH qui stimule le fonctionnement du testicule = on les nomme gonadostimulines. Leur sécrétion est pulsatile et synchronisée. LH (Hormone Lutéinisante) agit sur production de testostérone en stimulant cellules de Leydig. Chaque pulse LH déclenche un pulse de testostérone FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) stimule la spermatogénèse (indirectement) en agissant sur cellules de Sertoli. [...]
[...] Cependant, la sécrétion de testostérone chez l'homme est pulsatile, c'est-à-dire qu'il y a des pulses de libération intense appelées pulses séparées par des phases de repos. L'intervalle entre 2 pulses est de quelques heures. Mais vu qu'elle tourne toujours autour de valeurs de consigne on admet qu'elle est globalement constante. En dessous d'une certaine valeur la spermatogénèse est perturbée et les voies génitales ne peuvent plus être fonctionnelles. Il y a donc nécessité d'une régulation de la testostérone : c'est l'homéostasie de la testostérone. [...]
[...] Ainsi la testostéronémie est maintenue constante : c'est un exemple d'homéostasie. La hausse du tx de testostérone accentue freinage du système de commande : hypothalamus produit moins GnRH hypophyse moins stimulée la libération LH et SH est moins forte la stimulation des cellules de Leydig est diminuée diminution des sécrétions testostérone Si tx de testos devient plus faible, l'action, sur le complexe hypothalamo hypophysaire n'existe plus. La sécrétion de GnRH est importante, ainsi que celle de LH et FSH la sécrétion de testos augmente. [...]
[...] Ils se mélangent ensuite aux sécrétions des glandes annexes pour constituer le sperme. 2°) La production d'hormone mâle : la testostérone Testicule, et plus particulièrement les cellules de Leydig ou cellules interstitielles situées entre tubes séminifères, sécrète hormone (molécule déversée dans le sang qui agit sur organes cibles) = testostérone. Différents rôles de la testostérone : Pendant stade embryonnaire Elle stimule le développement des canaux de Wolf qui vont être à l'origine de l'épididyme, du canal déférent, des vésicules séminales et de la prostate Elle permet la masculinisation des organes génitaux externes (pénis, bourses) De la puberté et jusqu'à fin de la vie Elle provoque mise en place et maintien des caractères sexuels secondaires Elle permet fonctionnement de l'appareil génital, reproducteur : capacité de procréer Elle stimule la spermatogénèse à partir de la puberté en se fixant sur cellules de Sertoli, ce qui conduit à une activation des mécanismes de la spermatogénèse = production spermatozoïdes Elle agit sur comportement reproducteur, en particulier, la libido La concentration de testostérone dans le sang = testostéronémie, chez l'homme est globalement constante, sans variation saisonnières comme chez certains animaux. [...]
[...] Les cellules cibles des gonadostimulines possèdent des récepteurs spécifiques à ces hormones. 2°) Contrôle de la sécrétion hypophysaire par l'hypothalamus Hypothalamus : zone nerveuse à la base de l'encéphale relié à hypophyse par tige hypophysaire > lien sanguin qui s'effectue dans sens hypothalamus hypophyse (rapidité d'action élevée à faible concentration) Hypothalamus + hypophyse = complexe hypothalamo-hypophysaire Les neurones hypothalamiques sont des cellules neurosécrétrices : suite à des stimulis d'origine interne ou externe, des potentiels d'action parcourent ces neurones et déclenche la sécrétion pulsatile d'une neurohormone appelée gonadolibérine ou GnRH. [...]
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