La détermination de la place de l'homme dans les phylogénies se fait :
- en recherchant ces homologies avec les autres espèces
- en associant successivement à des groupes de plus en plus petits avec lesquels ils partagent de plus en plus d'états dérivés ou similitudes moléculaires
Une recherche des âges approximatifs des plus anciens fossiles connus de chacun des groupes auquel appartient l'Homme permet de donner un cadre temporel à son évolution (...)
[...] Développement cérébral Volume et la forme de la boite crânienne évoluée (de 450 cm3 à 1550 cm3) Développement plus important des lobes temporaux et ponctales en rapport avec les centres du langage, visible sur des endo moulage de la boite crânienne grâce à des traces de vascularisation mais ne concerne que les premières espèces de la lignée humaine Régression de la face Se distingue par rapport à celui du chimpanzé par : - Front haut au lieu d'être fuyant qui augmente l'angle facial - Arcade sourcilière non saillante (gonflé) - Petites canines à la place de gros - Face aplatie avec un menton saillant au lieu de mâchoires prognathes - Mandibule peu développée - Arc dentaire parabolique au d'être en U 4. [...]
[...] Bilan Actuellement le chimpanzé et l'homme partagent le plus d'état dérivé de caractère homologue ainsi que de similitudes moléculaires. ils auraient donc 1 AC exclusif qui marquerait la divergence du groupe des homonoïdés du groupe des gorilles. Portrait robot de l'AC exclusif à l'homme t au chimpanzé : - taille moyenne - cerveau assez développé - bipédie non exclusif - utilisation d'outils - transmission du savoir faire Mais incomplet et hypothétique et ne sera jamais assimilable à un Homme ou chimpanzé 3. [...]
[...] Il peut être classé comme eux successivement dans les groupes des : - eucaryotes car cellules avec noyau (innovation = -1,2Ga) - vertébrés car vertèbres (1ers représentants =-530Ma) - tétrapodes car membres pairs marcheurs avec doigts (-390Ma) - amniotes car amnios qui permet à son embryon de se développer en milieu liquide. Le premier AC exclusif a pu se reproduire sans retourner dans l'eau (-340Ma) - mammifères car poils et mamelles (-220 Ma) - primates car pouce opposable aux autres doigts, faculté à percevoir relief et développement de son cortex (-65Ma) - hominoïdes car sans queue, à membres relativement long et menton fuyant (-23Ma) - hominidés car morphologie très particulière adaptée à la brachiation 2. Place de l'Homme parmi les hominoidés 1. [...]
[...] Données comportementales Observation laisse penser que les chimpanzés pourraient le plus proche parent. Cependant la détermination non précise de ces liens a été souvent remise en cause. L'admission résulte de la corrélation entre données moléculaires et caryotipiques Comparaison des caryotypes Comparaison au niveau du nombre de chromosomes (48 pour les singes contre 46 pour l'Homme) et la structure Différences de structures peuvent être expliqués le plus souvent par l'inversion, l'addition, les délétions ou translocations. Le passage de 48 à 46 chromosomes put être expliqué par la soudure de 2 paires notés 2p et 2q en une seule paire noté 2 chez l'homme. [...]
[...] Le caryotype du chimpanzé est celui qui ressemble le plus à celui de l'homme, celui de l'Orang- Outan est celui qui diffère le plus. On considère que l'homme et le chimpanzé ont 99,9% de leur appareil génétique en commun arbre phylogénétique peut être construit à partir de la comparaison de ces phylotypes : - noeuds = caryotypes ancestraux hypothétiques qui peuvent être reconstitué de proches en proche à partir de chromosomes ayant subis le plus de modification entre les différentes espèces. [...]
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