Un des symptômes d'une réaction inflammatoire aigüe est la forte augmentation de la température locale : la température peut gagner près de 5°C trois jours après l‘opération ; de plus, on observe rougeur, gonflement et provocation de la douleur. Pour que la réaction inflammatoire aigüe se déclenche, il faut qu'il y ait une lésion tissulaire ou la présence d'un agent infectieux (bactérie, virus, champignon).
C'est la fuite du plasma des capillaires sanguins vers le lieu de l'infection qui entraîne les rougeurs, la chaleur et la douleur due à la sollicitation des terminaisons nerveuses.
[...] Les récepteurs de l'immunité innée sont présents dans des organismes très divers (même les plantes). Les mécanismes de reconnaissance sont conservés au cours de l'évolution. Si les mécanismes mis en route ne suffisent pas, les cellules dendritiques, après avoir phagocyté l'agent infectieux, présentent des fragments protéiques et les associent à des molécules du CMH pour former des peptides qui seront présentés sur la membrane plasmique : le CMH est un présentateur d'antigènes III. L'action des médicaments anti-inflammatoire Problème scientifique : Comment la prise d'Ibuprofène aboutit-elle à la diminution des symptômes de la réaction inflammatoire ? [...]
[...] L'élimination d'un agent infectieux se fait en plusieurs temps : - l'arrivée de l'agent dans les tissus ou une lésion - la détection de cet agent par les molécules sentinelles (cellules dendritiques, macrophages et mastocytes) - production de médiateurs chimiques (ex : histamine, TNF) - augmentation de la perméabilité des vaisseaux sanguins, production des molécules d'adhésion ; diapédèse des monocytes et des granulocytes, qui migrent vers les tissus lésés. - gonflement, rougeur, douleur et chaleur = réaction inflammatoire - élimination des agents infectieux : c'est la phagocytose des phagocytes. Toutes ces cellules sont présentes dès la naissance et ne sont pas spécifiques d'un agent infectieux. Elles sont actives, même si elles n'ont jamais connu auparavant cet agent infectieux. [...]
[...] La réaction inflammatoire : une réponse immunitaire innée Problématique : Comment la réaction inflammatoire aigüe permet-elle à l'organisme de lutter contre les agents infectieux ? I. Les symptômes et les cellules impliquées dans la réaction inflammatoire aigüe Un des symptômes d'une réaction inflammatoire aigüe est la forte augmentation de la température locale : la température peut gagner près de trois jours après l‘opération ; de plus, on observe rougeur, gonflement et provocation de la douleur. Pour que la réaction inflammatoire aigüe se déclenche, il faut qu'il y ait une lésion tissulaire ou la présence d'un agent infectieux (bactérie, virus, champignon). [...]
[...] Il n'y a donc pas de symptôme de la réaction inflammatoire, mais cela n'empêche pas la réaction immunitaire de se faire. Bilan : L'immunité innée est très rapide à intervenir : c'est une première ligne de défense qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction immunitaire. La réaction inflammatoire aigüe est un mécanisme essentiel de l'immunité innée ; elle fait suite à l'infection ou à une lésion des tissus et met en jeu des molécules à l'origine de symptômes stéréotypés (qui ne changeront pas d'une infection à l'autre) : rougeur, douleurs, chaleur. [...]
[...] Les monocytes vont se différencier en macrophages qui sont capables d'effectuer la phagocytose. Les granulocytes, eux, sont déjà des phagocytes. Le rôle des phagocytes est de phagocyter les éléments étrangers. II. L'initiation de la réaction inflammatoire Les cellules immunitaires sentinelles sont des cellules immunitaires qui se trouvent en permanence dans les tissus. Les cellules dendritiques, les mastocytes et les macrophages sont des exemples de cellules sentinelles. Elles réagissent à la présence de virus ou de bactéries par la libération de médiateurs chimiques de l'inflammation, comme la TNF et l'histamine. [...]
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