Compte rendu de TP : on cherche à mettre en évidence le mouvement et les rythmes autonomes de l'intestin et à visualiser les effets physiologiques de plusieurs produits pharmacologiques sur la motilité d'une portion intestinale de rat.
[...] L'atropine est un antagoniste de l'acétylcholine, c'est donc un relaxant musculaire. Nous n'avons pas observé un arrêt des mouvements. Cependant, l'injection d'acétylcholine n'a pas eu d'effets ni d'élévation, ni de diminution du tonus. On peut donc penser que l'atropine a quand même eu un effet antagoniste sur l'action de ce neurotransmetteur. BaCl2 Le chlorure de baryum augmente à la fois l'amplitude et la fréquence des mouvements : - d'augmentation en ce qui concerne la fréquence - d'augmentation pour l'amplitude Il y a donc une nette élévation du tonus. [...]
[...] Les effets du système parasympathique favorisent la motricité intestinale. En revanche, ceux du système sympathique (qui prépare l'individu à des situations d'urgence) diminuent les contractions intestinales. Innervation intrinsèque Au début du XXe siècle, l'Allemand Paul Trendelenburg observe le réflexe péristaltique in-vitro dans l'intestin d'un animal séparé du reste du corps et qui réagit donc sans la participation du système nerveux central. Cela met en évidence l'existence d'un autre système nerveux : le système nerveux entérique (SNE). Bien qu'il soit en interaction avec les autres parties du système nerveux autonome, le système nerveux entérique constitue un réseau local pouvant fonctionner indépendamment des afférences des centres supérieurs. [...]
[...] Ce plexus régit principalement la motilité du tube digestif, en particulier la fréquence et la force des contractions de la musculeuse. Relations entre SNE et SNC Le SNE est en communication permanente avec le SNC. Cette connexion cerveau/intestin se fait à travers le nerf vague, qui crée une relation complexe entre les deux systèmes nerveux. Un nerf vague activé envoie un courant permanent de messages entre le cerveau et l'intestin, le nombre de messages allant du l'intestin au cerveau surpassant ceux allant du cerveau à l'intestin. [...]
[...] L'acétyl choline est un neurotransmetteur du système nerveux parasympathique (essentiellement). Or, nous savons que les fibres parasympathiques augmentent le tonus intestinal, ce qui confirme nos résultats. Les effets de l'acetyl choline injectée durent environ 50 secondes. L'amplitude redevient alors normale à la fin de ce délai. Esérine puis acétyl choline La première injection (l'ésérine) induit une très faible diminution de l'amplitude des mouvements. Cela n'est pas en accord avec ce que nous attendions. En effet, l'injection d'ésérine est censée provoquer des contractions plus amples. [...]
[...] Elle permet de fixer la muqueuse à la couche suivante. Cette tunique peut contenir des glandes et du tissu lymphatique. La musculeuse comprend une couche de muscles lisses circulaires et une couche de muscles longitudinaux. Elle est responsable de la segmentation et du péristaltisme. En plusieurs endroits le long du tube digestif, la couche musculaire s'épaissit pour former des sphincters qui jouent le rôle de valves. La séreuse est la couche superficielle des parties du tube digestif qui sont suspendues dans la cavité abdomino-pelvienne. [...]
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