A l'heure actuelle la rage reste une maladie très répandue dans le monde, elle est responsable chaque année de 40 000 à 70 000 décès dans les pays d'Asie et d'Afrique.
[...] Le virus de la rage est à l'origine d'une encéphalomyélite que ce soit chez l'homme ou chez l'animal. Le virus rabique est neurotrope et les premiers signes cliniques apparus sont associés à une modification du système nerveux central. Le virus n'induit pas de lésions physiques visibles du cerveau mais perturbe les communications neuronales associées aux fonctions végétatives telles que l'activité cardiaque ou la respiration. Les premiers symptômes cliniques de la maladie sont souvent une dysphagie ( difficulté à avaler = individu qui bave excessivement puis des troubles neuropsychiatriques variés, notamment l'anxiété, l'insomnie, l'agressivité et une hyperesthésie généralisée : le sujet ne supporte pas le contact de ses vêtements sur le corps. [...]
[...] LE VIRUS DE LA RAGE SOMMAIRE I. Introduction II. Le virus de la rage A. Description du virus de la rage B. Le cycle de multiplication du virus rabique L'adsorption du virus Transcription et réplication du virus rabique Mécanisme de réplication du virus : C. Réservoirs et vecteur, du virus de la rage III. La maladie A. Les symptômes cliniques B. Diagnostic de la maladie C. Mode de transmission du virus de la rage à l'homme D. Le trajet du virus dans l'organisme IV. [...]
[...] En effet, Crucell a développé un mélange de deux anticorps monoclonaux antirabiques dont les résultats d'essais précliniques se sont avérés comparables, voire meilleurs, que ceux des anticorps antirabiques actuels. Ce nouveau produit est bien toléré et apporte immédiatement l'effet neutralisant escompté. Il peut de plus être inoculé en association avec le vaccin actuel contre la rage et n'interfère pas avec sa capacité à stimuler une immunité active. Ce traitement antirabique de nouvelle génération viendra élargir encore notre gamme de produits contre la rage et renforcera notre position de pointe dans la prévention de cette maladie mortelle. [...]
[...] Il n'y a eu que cinq cas connus de victimes ayant survécu après une vaccination postsymptomatique, Un autre traitement a permis de sauver une jeune adolescente américaine en 2004. Celui-ci consistait à la plonger dans un coma artificiel afin de ralentir la progression du virus et d'administrer entre temps un traitement médical intensif Ce traitement n'était qu'expérimental. B. Mesure de prévention. Le premier réflexe en cas de rage ou de suspicion de rage est de la signaler immédiatement aux autorités locales. [...]
[...] La transcription secondaire de ces ARN aboutira à la synthèse de protéines constitutives du virus, elles finiront par s'associer au matériel génétique pour former les nouveaux virus. C. Réservoirs et vecteur, du virus de la rage. Comme il a été évoqué précédemment, les principaux réservoirs biologiques du virus de la rage sont le chien et le renard. Dans nos régions, il était véhiculé par les chiens errants, les renards et plus récemment par les chauves-souris insectivores qui véhiculent des virus apparentés au virus rabique : les génotypes 5 et 6 appelés EBL-1 et EBL-2 pour European Bat Lyssavirus. [...]
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