Exposé de biologie (1re ES SVT) ayant pour sujet la maîtrise de la procréation.
[...] Depuis 1975, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est autorisée en France jusqu'à 10 semaines de grossesse. En avril 2001, une modification de cette loi vient d'être votée par les Assemblées elle porte ce délai à 12 semaines (soit 14 semaines après les dernières règles). Pour les mineures, il est prévu que le consentement ou l'avis de l'un des parents reste souhaitable mais qu'il n'est pas obligatoire si la mineure se fait accompagner dans sa démarche par une personne majeure de son choix (personne proche ou représentant d'une association par exemple). [...]
[...] Parallèlement, les progrès des connaissances et des techniques assurent un meilleur suivi des grossesses et permettent à certains couples infertiles de réaliser leur désir d'enfant. La régulation des naissances. A. Diverses méthodes contraceptives. Le terme de contraception désigne (selon l'acception en vigueur en France) l'ensemble des méthodes qui permettent au couple de choisir le moment où ils désirent avoir un enfant. Un moyen contraceptif doit donc pouvoir empêcher de façon fiable une grossesse mais doit être réversible. Les méthodes anciennes (retrait, méthode des températures . ) sont encore pratiquées mais connaissent un fort taux d'échec. [...]
[...] Donc, contrairement à une idée communément admise, cette pilule ne provoque pas un avortement. L'efficacité de la pilule du lendemain, sans être totale, est cependant très bonne. Néanmoins, compte tenu de certains effets secondaires, cette pilule ne peut constituer un moyen de contraception utilisé régulièrement. En France, la loi du 13 décembre 2000 autorise sa délivrance gratuite aux mineures dans les pharmacies ou, en cas de détresse et dans certaines conditions, par les infirmières des établissements scolaires. L'objectif est de limiter le recours à l'interruption de grossesse. [...]
[...] Si le risque le justifie (âge maternel, antécédents, analyses sanguines) un diagnostic prénatal est proposé à la future maman. Il faut tout d'abord prélever des cellules foetales puis les analyser le plus souvent les cellules sont recueillies par prélèvement de liquide amniotique (amniocentèse) vers 17 semaines de grossesse. A partir des cellules prélevées, on peut établir le caryotype du foetus pour détecter une éventuelle anomalie chromosomique (comme la trisomie ou bien encore déceler une maladie héréditaire. Si une anomalie reconnue comme particulièrement grave et incurable est décelée, le recours à l'interruption de grossesse est possible. [...]
[...] Le taux de grossesse est cependant inférieur à celui des couples naturellement fertiles 10 à par cycle. Il faut donc souvent plusieurs tentatives. C. La stimulation ovarienne. Elle est pratiquée en cas de dysfonctionnement de l'ovaire mais aussi dans les protocoles de fécondation in vitro ou d'insémination artificielle. Un traitement hormonal adapté permet d'une part de provoquer la maturation de follicules et d'autre part de déclencher l'ovulation. L'échographie permet d'apprécier l'efficacité du traitement. Un des problèmes est le risque de grossesse multiple. D. La fécondation in vitro. [...]
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