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Il existe une production cyclique des hormones ovariennes chez la femme. En phase folliculaire, les cellules de la granulosa et de la thèque produisent des oestrogènes, et 36 heures avant l'ovulation apparait un pic d'oestrogènes. En phase lutéale, le corps jaune produit de la progestérone et un peu d'oestrogènes. C'est la chute hormonale qui provoque la venue des règles. La menstruation (du latin menstruus = mensuel) correspond à l'écoulement par le vagin d'un liquide composé de sang incoagulable mêlé de mucus et de débris de l'endomètre. Ce phénomène est aussi appelé règles ou hémorragie menstruelle. La durée de la menstruation est variable (entre 3 et 8 jours). C'est le premier jour des règles qui a été choisi pour repérer le début du cycle menstruel. En revanche, en cas de début de grossesse le taux de progestérone se maintient.
Un pic d'oestrogènes précède l'ovulation, mais il peut parfois y avoir des cycles anovulatoires. Les hormones agissent sur les voies génitales de la femme et créent un milieu favorable à la migration des spermatozoïdes, car la glaire cervicale devient perméable pendant l'ovulation, alors qu'elle ne l'est pas en phase folliculaire ou lutéinique. Les glandes de l'endomètre du col utérin sécrètent ce liquide visqueux qu'est la glaire cervicale. La composition chimique, les propriétés physiques et la production quotidienne de cette glaire varie beaucoup au cours du cycle. De même, la filance de cette glaire, c'est-à-dire son aptitude à s'étirer en fil, est très variable. De plus, la muqueuse utérine se prépare à la gestation. La formation de glandes en tubes ainsi que la vascularisation importante vont permettre la formation d'une dentelle utérine pour la nidation de l'embryon. L'utérus est constitué d'une partie riche en fibres musculaires, le myomètre ou paroi musculeuse, et d'une muqueuse qui tapisse la cavité utérine, l'endomètre ou paroi utérine. Les règles correspondent à la destruction et à l'élimination d'une partie de l'endomètre ainsi que des vaisseaux sanguins qui l'irriguent.
Il existe en outre une action de la progestérone sur la hausse de la température corporelle (...)
[...] Le RU486 est un antagoniste de la progestérone et possède une structure moléculaire comparable à celle-ci. Il est capable de prendre la place de la progestérone sur les récepteurs de celle-ci. Le RU486 provoque une diminution du taux de progestérone contenu dans les cellules de l'utérus, alors 3 à 4 fois plus faible, ce qui va engendrer des contractions de la muqueuse utérine, et ainsi l'expulsion de l'embryon. - L'IVG par intervention sous anesthésie est, elle, possible jusqu'à 12 semaines de grossesse (14 semaines d'aménorrhée) depuis la loi Weil de 1976. [...]
[...] Cette pilule ne constitue en aucun cas un moyen de contraception et ne réponds qu'à des cas d'urgences. Les doses massives de progestatif que contient la pilule du lendemain entrainent le délabrement de la muqueuse utérine. Ainsi, même si la fécondation à eu lieu, la nidation sera impossible. L'interruption volontaire de grossesse. En cas d'échec ou d'absence de contraception, l'interruption volontaire de grossesse, ou IVG, reste l'ultime recours. Les IVG sont réalisées lorsque la femme juge que la poursuite de la grossesse la met en situation de détresse morale ou physique. [...]
[...] Après la fécondation, le jeune embryon s'implante dans la muqueuse utérine au bout de 6 à 7 jours : c'est la nidation. IV Le début de la grossesse. Après fécondation et nidation, la sécrétion de l'hormone HCG par le tout jeune embryon permet la poursuite et stimule l'activité du corps jaune, et par conséquent la sécrétion de progestérone, indispensable au maintien de la muqueuse utérine et de la grossesse. Au 3ème mois le placenta prend le contrôle individuel de la grossesse et génère un équivalent du corps jaune. La progestérone empêche la destruction de l'endomètre, évitant l'apparition des règles. [...]
[...] C'est le premier jour des règles qui a été choisi pour repérer le début du cycle menstruel. En revanche, en cas de début de grossesse le taux de progestérone se maintient. Un pic d'œstrogènes précède l'ovulation, mais il peut parfois y avoir des cycles anovulatoires. Les hormones agissent sur les voies génitales de la femme et créent un milieu favorable à la migration des spermatozoïdes, car la glaire cervicale devient perméable pendant l'ovulation, alors qu'elle ne l'est pas en phase folliculaire ou lutéinique. [...]
[...] La première technique est effectuée avec Don de sperme, la seconde, avec sperme du Conjoint. Toutes ces techniques amènent cependant à poser différentes questions d'ordre éthique. - La Fivete peut être envisagée pour une femme ménopausée en utilisant les ovules d'une jeune femme. - Le recours au diagnostic préimplantatoire qui nécessite une fécondation in vitro, permet de choisir le développement d'un embryon ne portant pas d'anomalies génétiques. Il est nécessaire d'éviter les dérives permettant de trier les embryons sur des critères autres que pathologiques. [...]
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