Anatomie de l'appareil respiratoire humain Chez l'homme, l'appareil respiratoire est constitué de conduits spécialisés, qui canalisent l'air jusqu'aux poumons, organes en contact intime avec le sang.
En pénétrant dans le hile pulmonaire, les bronches principales se divisent à leur tour en bronches lobaires, trois à droite et deux à gauche, qui se dirigent chacune vers un lobe pulmonaire. Les bronches lobaires donnent naissance aux bronches segmentaires, de diamètre plus petit, se divisant elles-mêmes en bronches de calibre de plus en plus fin. Les dernières ramifications sont les bronchioles respiratoires, dépourvues de cartilage, mais dont la paroi contient encore des muscles lisses capables de moduler leur diamètre. La surface interne des conduits trachéo-bronchiques est recouverte par un épithélium cilié sur lequel circule un mucus, produit par des cellules caliciformes et des glandes muqueuses, qui entraîne tous les débris et particules étrangères vers la région bucco-pharyngée (...)
[...] Elle a généralement pour origine une infection pulmonaire bactérienne ou virale. La douleur qu'elle provoque au niveau de la cage thoracique s'aggrave lors des mouvements respiratoires. [...]
[...] Tous les étages des voies respiratoires, de la trachée aux bronchioles, peuvent être agressés par des bactéries, des virus ou des champignons. Trachéite et laryngite La trachéite, généralement d'origine virale, a comme principaux symptômes une toux sèche et une altération du timbre de la voix (enrouement ou dysphonie). C'est une maladie bénigne régressant spontanément en peu de temps. De ce fait, elle ne nécessite aucun traitement. Toutefois, elle peut parfois se compliquer d'une laryngite ou d'une bronchite. La laryngite, comme la trachéite, est plus fréquemment virale que bactérienne. [...]
[...] Toutes ces formes de pneumonie se traduisent par une toux, une respiration difficile, des expectorations parfois sanguinolentes et de la fièvre. Dans les cas les plus bénins, une antibiothérapie suffit à enrayer la maladie. L'hospitalisation est nécessaire dans les cas graves et une oxygénothérapie peut même être indispensable. E. La tuberculose. Elle est due à une bactérie (Mycobacterium tuberculosis, ou bacille de Koch) dont la localisation est principalement pulmonaire. Cette maladie, en forte régression jusqu'alors, grâce à la prévention par la vaccination BCG, tend à réapparaître dans les couches sociales défavorisées des pays industrialisés. [...]
[...] Pour éviter une surinfection bactérienne chez les sujets fragiles (personnes âgées ou atteintes de maladies pulmonaires chroniques), un traitement antibiotique préventif peut être prescrit. La bronchite chronique est caractérisée par un rétrécissement et une inflammation constante des bronches associés à une abondante production de mucus entraînant une toux et des expectorations. Le tabac et la pollution atmosphérique sont les causes habituelles de cette maladie. Son traitement est à base d'antibiotiques pour lutter contre les surinfections mais reste essentiellement préventif. Les complications de la bronchite chronique peuvent être graves (emphysème, insuffisance cardiaque). D. Les pneumonies. [...]
[...] III) La circulation pulmonaire. L'irrigation sanguine des poumons est fondamentale, car intimement liée à la fonction respiratoire elle-même. Les branches de l'artère pulmonaire (un gros vaisseau connecté au ventricule droit du cœur) pénètrent dans les poumons au niveau du hile et suivent l'arbre bronchique. Comme les bronches, les artères se divisent successivement en réduisant leur diamètre si bien que les artérioles correspondent aux bronchioles respiratoires, et les capillaires aux alvéoles. Les capillaires, qui font la jonction entre les systèmes artériel et veineux, forment un maillage serré autour de chaque alvéole pulmonaire. [...]
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