Dans ce TP, nous allons étudier le potentiel d'action le long d'un axone de Calmar.
Le but de ce TP est d'étudier la formation de ce potentiel d'action grâce au logiciel Potac à partir des bases ioniques. En premier lieu, nous allons présenter le neurone. En deuxième lieu, nous allons tout d'abord mesurer la vitesse de propagation, puis la valeur seuil, ensuite la période réfractaire et enfin aborder les notions de potentiel d'équilibre électrochimique, de force électromotrice, de courants, de conductances et de canaux ioniques grâce au voltage clamp. En troisième lieu, nous étudierons les différences entre le nerf et l'axone (...)
[...] A -41 mV, donc au moment de la dépolarisation, on se rend compte qu'il y a une entrée de Na+. A 0mV, il y a une entrée massive de Na+. Et puis, on observe aux autres moments, une baisse progressive de l'entrée des ions Na+. Cela signifie donc, qu'au début beaucoup de canaux Na+ voltages dépendants sont ouverts et qu'à partir de 41mV, les canaux commencent à se fermer. A -65mV, il n'y aura plus du tout de canaux voltage dépendant ouverts. On peut faire pareil pour les sorties de K+. [...]
[...] Etude du potentiel d'action le long de l'axone de Calmar Pour faire l'étude du potentiel d'action le long de l'axone de Calmar, nous allons utiliser le logiciel POTAC. Il s'agit d'un logiciel informatisé, qui utilise un axone de calmar géant. On a implanté donc une microélectrode qui mesurera. On va pouvoir faire varier, la durée du choc, le nombre de choc, l'intensité du choc Voila le montage expérimental : Vitesse de propagation But : Déterminer la vitesse de propagation du potentiel d'action le long de l'axone et savoir si elle est constante. Dans cette expérience, on va donc faire varier la durée. [...]
[...] Et la vitesse est donc constante. On peut se demander pourquoi car l'axone est plus large a son début et plus fine a sa fin. La vitesse devrait donc augmentée Mesure de seuil But : connaitre l'intensité liminaire de stimulation susceptible d'induire une réponse en termes d'onde de négativité. Dans cette expérience, nous allons donc faire varier l'intensité du choc. On s'aperçoit qu'avant 65 µs, il n'y a pas d'onde de dépolarisation. Par contre au delà de 65 µs, on observera toujours un potentiel d'action. [...]
[...] Ensuite, vient l'ouverture des canaux K+. Or si on impose à ce moment là un autre choc, alors les canaux et canaux et Na+ ne seront pas prêt a se rouvrir et donc il n'y aura pas de deuxième potentiel d'action. Il faut donc attendre que la dépolarisation (ouverture des canaux et repolarisation (ouverture des canaux soient terminées pour qu'il y ait apparition d'un nouveau potentiel d'action. Donc la période réfractaire est expliquée par la désensibilisation des canaux sodiques voltage dépendant. [...]
[...] C'est donc ici, qu'il y a le plus sortie de lors du potentiel d'action. - 65 mV : il n'y a plus de sortie de K+. Courant Na+ : 0 mV : on obtient ici, la courbe avec la plus grande amplitude négative, donc cela signifie qu'il y a entrée de Na+ dans la cellule. + 41 mV : la courbe a une amplitude moindre qu'à 0 mV mais puisqu'il existe une amplitude, cela signifie qu'il existe un courant entrant de Na+. [...]
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