Place de l'homme, règne animal, primates, arbre phylogénétique, molécules communes aux espèces, chromosomes des espèces
Le premier arbre phylogénétique (1), construit à partir des caractères anatomiques, permet d'établir des liens de parentés entre Homme et primates, en particulier de l'apparenter à cinq grands singes. On remarque que les caractères considérés ne permettent pas de différencier ces six dernières espèces, qui pourtant présentent des particularités et divergences; en particulier l'Homme devrait se distinguer des autres: il faut donc trouver un autre moyen pour classer ces espèces.
[...] De plus, si on considère tout un ensemble de molécules, la classification sera plus précise et complète, donc aura plus de validité, ce qui permettra de supprimer les doutes sur la classification. Enfin, pour étudier les parentés, on peut recourir à l'observation des chromosomes des espèces, grâce à l'établissement de leurs caryotypes. Deux espèces sont d'autant plus proches qu'elles partagent un nombre important de chromosomes en commun. Considérant le Chimpanzé et l'Homme, on remarque des similitudes : les chromosomes se ressemblent, on constate donc des parentés. [...]
[...] Le premier arbre phylogénétique construit à partir des caractères anatomiques, permet d'établir des liens de parentés entre Homme et primates, en particulier de l'apparenter à cinq grands singes. On remarque que les caractères considérés ne permettent pas de différencier ces six dernières espèces, qui pourtant présentent des particularités et divergences ; en particulier l'homme devrait se distinguer des autres : il faut donc trouver un autre moyen pour classer ces espèces. Ainsi, on utilise des molécules communes à ces espèces : on analyse leur séquence d'acides aminés, et leur comparaison permet d'établir une matrice des distances, qui regroupe le nombre total de différences dans la chaîne. [...]
[...] Les espèces sont d'autant plus apparentées que les branches qui les séparent sont courtes, ou qu'il y a peu de différences dans leur séquence d'acides aminés. Pour construire l'arbre on a étudié une molécule particulière à ces espèces, le cytochrome : c'est une molécule possédée par un grand nombre d'êtres vivants, qui intervient dans les organes pulmonaires, donc essentielle aux organismes. Cette technique est utile lorsque l'étude des caractères anatomiques trouve ses limites, elles permet d'affiner la classification. Chaque nœud de l'arbre correspond à une protéine ancienne commune, à partir de laquelle sont apparues les diverses variantes de cytochromes que l'on retrouve chez les différentes espèces et qui les caractérisent. [...]
[...] On observe ainsi 13 chromosomes identiques entre les deux espèces. On note cependant des différences : ainsi, l'Homme possède 23 paires de chromosomes contre 24 pour le chimpanzé. Ce sont les chromosomes II qui auraient fusionné : on peut émettre l'hypothèse d'un ancêtre commun avec 24 paires de chromosomes, avec la fusion de ces deux chromosomes au cours de l'évolution pour donner le caryotype humain. Les différences peuvent provenir d'une insertion, d'une inversion, d'une délétion. On remarque qu'elles ne sont pas très importantes : en effet, une inversion par exemple ne modifie pas les gènes, donc n'influe pas sur l'information génétique. [...]
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