Le filon de la criminologie naturaliste est fréquemment vu comme antithèse des approches sociologiques et psychologiques. Il y a souvent des sortes de polémiques où l'on accuse l'approche biologique de matérialisme ou de pathologisme par rapport à sa vision du comportement humain en général et délictueux en particulier. Une telle approche se concentre sur quelques facteurs comme les instincts, l'hérédité et les prédispositions à l'agressivité, qui rentrent dans les perspectives d'enquête des sciences biologiques et médicales.
[...] Le constitutionnalisme de cet auteur est par contre de type plus psychologique que somatique. Il a identifié le délinquant constitutionnel à orientation sous-évoluée appelé ainsi pour son mauvais développement des caractéristiques psychiques supérieures. Ses traits caractéristiques seraient un mauvais développement de l'intelligence, de la critique et de la logique. Chez le délinquant à orientation psychonévrotique prévalent par contre des dynamiques psychiques de nature névrotiques, alors que chez le délinquant à orientation psychopathique le trait caractéristique est l'anomalie de caractère et le trouble du comportement/de la personnalité. [...]
[...] D'autres enquêtes avec la même finalité (découvrir une prédisposition innée à la criminalité) ont été conduites à travers l'étude de familles de criminels. Il est apparu que la fréquence des sujets condamnés entre ascendants et collatéraux est statistiquement plus élevée que quand le sujet appartient à une famille où il n'y a pas eu de condamnations, mais ceci n'est pas pour autant dû à une hypothétique disposition héréditaire, mais plutôt au fait que soit les familiers, soit les sujets d'examen peuvent avoir été exposé à des facteurs environnementaux défavorables communs. [...]
[...] La place des éléments biologiques dans l'étude de la criminalité BIOLOGIE ET CRIMINALITÉ 1 L'APPROCHE NATURALISTE : Le filon de la criminologie naturaliste est fréquemment vu comme antithèse des approches sociologiques et psychologiques. Il y a souvent des sortes de polémiques où l'on accuse l'approche biologique de matérialisme ou de pathologisme par rapport à sa vision du comportement humain en général et délictueux en particulier. Une telle approche se concentre sur quelques facteurs comme les instincts, l'hérédité et les prédispositions à l'agressivité, qui rentrent dans les perspectives d'enquête des sciences biologiques et médicales. [...]
[...] L'hérédité a de l'importance pour la transmission de certaines caractéristiques somatiques (constitution, sexe, qualités physiques ) ou de maladies mentales (schizophrénie et formes dépressives) ou de certains aspects du tempérament et de la façon de réagir aux évènements de la vie. Mais le facteur génétique ne peut être invoqué pour un mode de conduite aussi complexe que la criminalité, dans laquelle interfèrent des circonstances environnementales, situationnelles, des moments historiques différents, une diversité des lieux, des cultures, des normes et surtout des valeurs morales qui dépassent sûrement le concept d'hérédité THEORIES DE LA PREDISPOSITION : LES GÈNES ET LE MENTAL Dans le thème de la prédisposition biologique à la criminalité, on a avancé dans les années 1960 l'hypothèse qu'il existerait des tendances innées envers la conduite criminelle dues aux anomalies chromosomiales. [...]
[...] Ces états émotifs primordiaux de colère ou de peur ne sont pas considérés comme étant des entités disjointes : un animal posté devant une situation menaçante s'exprimera respectivement avec la fuite et avec l'attaque, mais ce qui détermine le type de réaction moteur n'est pas seulement la nature du stimulus, mais aussi la façon selon laquelle l'animal le vit et le perçoit émotivement, en relation avec soi et avec l'environnement. Les processus cognitifs, l'environnement et l'expérience jouent donc un rôle déterminant dans la motivation comportementale. D'un point de vue physiologique également, on a démontré l'existence d'un rapport dynamique entre la rage et la peur, entre l'anxiété et l'agressivité. En premier lieu président à ces émotions d'égales structures cérébrales, qui font partie de l'aire philogénétiquement plus archaïque et desquelles partent les signaux d'alarme qui co-impliquent le système nerveux sympathique, en provoquant des modifications spécifiques. [...]
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