Nous disposons principalement de cinq modalités sensorielles : la vision, l'audition, le toucher, la gustation et l'olfaction. Mais il en existe d'autres comme la proprioception, la thermoception (sensation de chaleur) ou encore la nociception (sensation de douleur).
Toutes les modalités sensorielles fonctionnent grâce au récepteur sensoriel : c'est un neurone qui a la propriété de capter une information sonore, gustative ou autre et de la transformer en signal électrique. Ce neurone est différencié, il a perdu ses dendrites et a développé un système de récupération d'information sensorielle (...)
[...] La fréquence d'un son : on va identifier la période (inverse de la fréquence). C'est le nombre de vibration par unité de temps. Une forte fréquence et une courte période donnent un son aigue ; alors qu'une basse fréquence et une longue période donnent un son grave. La fréquence s'exprime en hertz (c'est le nombre de cycle par unité de temps). La psychophysique va mesurer les limites auditives. L'oreille de l'homme est insensible aux infrasons (basse fréquence) et aux ultrasons (haute fréquence). On perçoit uniquement les fréquences comprises entre 20 et hertz. [...]
[...] Ceux-ci permettent l'habituation. Il y a des récepteurs phasiques spécialisés dans le début de l'adaptation et d'autres dans la fin de l'adaptation. Economie d'énergie pour le système. IV. La plasticité Nos systèmes sensoriels font preuve de plasticité qui est très visible chez les jeunes. La plasticité est moins importante chez l'adulte. Chez l'enfant, au cours du développement normal, tous les mécanismes se mettent en place (exemple : la détection du salé se fait vers 2-3 mois, l'acuité visuelle totale vers 12 ans). [...]
[...] Les rayons X sont des photons qui ne sont pas visibles à l'œil nu. La couleur que notre œil détecte le mieux varie en fonction du jour (vert, jaune : 560 nm) ou de la nuit (bleu : 496 nm). Ce ne sont pas les mêmes cellules qui travaillent la nuit et le jour. Le seuil différentiel (plus petite variation qui peut être perçu) est de 1,5 nm pour que deux photons soient perçus différents. C'est grâce à ce seuil que l'on peut détecter par exemple 40 nuances de gris. [...]
[...] Pour les personnes qui ne sont pas sourdes : c'est le cortex visuel qui sera activé. Sur ces mêmes patients sourds on a posé des implants cochléaires puis on les a remis dans le TEP et on leur a montré deux vidéos : une avec deux personnes qui communiquent en LSF et une autre où deux personnes communiquent de façon verbal. Quand il s'agit de la situation auditive : activation du cortex auditif primaire mais par le cortex auditif associatif : les personnes entendent le son mais ne sont pas capable de comprendre ce son. [...]
[...] Un peu plus bas dans la cellule se trouve le potentiel générateur. Dans une autre cellule il y a le potentiel d'action. Les deux cellules communiquent entre elles avec les synapses. La seconde cellule peut modifier le fonctionnement de la première (notamment la modification du seuil en cas de son trop fort). Son qui arrive ( tympan (marteau-enclume-marteau(fenêtre ovale(liquide (cellules) La localisation des cellules selon la fréquence du son explique que certaines personnes peuvent percevoir des son aigue et non des sons graves ou inversement. [...]
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