Les êtres vivants partagent des propriétés communes : cellules, ADN, code génétique et protéines... Ces propriétés montrent qu'ils ont une origine commune et se sont ensuite diversifiés : l'état actuel du monde vivant résulte de l'évolution. Toutes les espèces, actuelles ou fossiles, sont plus ou moins apparentées. C'est l'observation de leurs caractéristiques qui nous a permis de les classer. Nous allons voir les méthodes utilisées pour établir une classification phylogénétique du monde vivant (...)
[...] On peut donc établir des liens de parentés , en comparant la forme des molaires des différents Proboscidiens ( c'est un caractère morphologique. Dans les Vertébrés, certains ont 4 membres locomoteurs, aux extrémités avec des doigts, et forment le groupe monophylétique des Tétrapodes (amphibiens + reptiles + oiseaux + mammifères). Ces membres sont homologues ( Caractère anatomique. - Des caractères moléculaires. L'hémoglobine est une molécule qui existe chez tous les Vertébrés. Séquence d'acides aminés présente quelques d'une espèce à une autre, mais très semblable. [...]
[...] Il est partagé exclusivement par tous membres de ce groupe, et par leur ancêtre commun. Pb : La recherche de parentés entre les Vertébrés permet l'établissement de leur phylogénie? II. L'établissement de phylogénies. Principe et méthodes Principe : Regrouper des taxons en groupes mono en fonction de leur degré de parenté. Plus 2 taxons ont un ancêtre commun exclusif récent, plus ils sont apparentés. Plus 2 taxons partagent de caractères homologues à l'état dérivé, + ils sont apparentés. Méthode : Construire une matrice taxons/caractères. Regrouper les taxons partageant l'état dérivé de ces caractères. [...]
[...] Remarque : Les ancêtres communs représentés sur les arbres phylogénétiques sont hypothétiques. Ils ne correspondent en général pas à des espèces fossiles connues, mais sont définis théoriquement par l'ensemble des caractères dérivés partagés par les espèces qui leur sont postérieures. Exemples d'établissement et d'analyse de phylogénies A partir de caractères macroscopiques. Ces études associées aux données paléontologiques et aux données moléculaires ont permis de reconstituer la phylogénie des vertébrés -Vertébrés : - 500 Ma - Tétrapodes : - 390 Ma -Amniotes : - 340 Ma - Mammifères : -220 Ma A partir de caractères moléculaires. [...]
[...] Cette classification ne traduit pas les relations de parenté entre être vivants car elle a été faite en regroupant des êtres vivants partageant des caractères qui n'ont pas de signification évolutive. Pb : Quels caractères peut on choisir pour regrouper les espèces en groupes monophylétiques et établir ainsi directement et correctement leurs relations de parenté ? La comparaison de caractères bien choisis. Des caractères homologues. L'établissement de relation de parenté entre les Vertébrés actuels s'effectue par comparaison de caractères homologues. [...]
[...] La recherche de parentés entre êtres vivants et l'établissement de phylogénies. Intro : Les êtres vivants partagent des propriétés communes : cellules, ADN, code génétique et protéines . Ces propriétés montrent qu'ils ont une origine commune et se sont ensuite diversifiés : l'état actuel du monde vivant résulte de l'évolution. Toutes les espèces, actuelles ou fossiles, sont plus ou moins apparentées. C'est l'observation de leurs caractéristiques qui nous a permis de les classer. Nous allons voir les méthodes utilisées pour établir une classification phylogénétique du monde vivant. [...]
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