La reproduction sexuée, c'est-à-dire méiose et fécondation, se caractérise chez les mammifères placentaires par l'obtention de la viviparité. Il s'agit de la nidation associée au développement de l'utérus.
Le sexe génétique d'un futur individu est, dès la fécondation, déterminé par ses chromosomes sexuels. L'ovule apporte des autosomes ainsi qu'un chromosome X. A la fécondation la réunion des gamètes permet de construire soit le caryotype d'un mâle avec comme chromosomes sexuels XY, soit celui d'une femelle avec XX (...)
[...] La mise en place du sexe phénotypique mâle est donc sous le contrôle d'hormones sexuelles. Chez la femelle, l'absence d'hormones testiculaires entraîne : - la persistance des canaux de Müller : ils évoluent pour former les trompes de Fallope, l'utérus et une partie du vagin - la disparition des canaux de Wolff. La mise en place du sexe phénotypique femelle est une évolution «par défaut». Le sexe phénotypique est en place avant la naissance, l'appareil reproducteur n'est pas fonctionnel. IV- La puberté Cette étape est décalée dans le temps. [...]
[...] Celle-ci en se fixant sur l'ADN, déclenche l'expression de nombreux gènes de structure qui conduisent à la différenciation de la gonade indifférenciée en testicule : des cordons sexuels contenant les cellules germinales apparaissent, ils donneront les futurs tubes séminifères. Chez la femelle, en l'absence de gène Sry et donc de protéine TDF, la gonade se transforme en ovaire : chaque cellule germinal s'entoure d'une enveloppe de cellules et forme un follicule. Il y a acquisition, à ce stade, du sexe gonadique. III- Du sexe gonadique au sexe phénotypique différencié Chez le mâle, le testicule produit des hormones : - de la testostérone, par les cellules interstielles de Leydig. [...]
[...] Elle correspond à l'acquisition de la fonctionnalité des appareils sexuels secondaires. Elle se fait sous le contrôle d'hormones sexuelles : Mâle : la concentration de testostérone, très faible chez l'enfant, augmente beaucoup. Cette augmentation correspond à la mise en activité des gonades et à la maturation de l'appareil génital. L'hormone antimüllérienne n'intervient plus. Femelle: les hormones ovariennes, non indispensables pour la mise en place de l'appareil génital femelle, sont par contre nécessaires au fonctionnement de cet appareil. C'est le taux d'oestrogènes qui, au fur et à mesure qu'il augmente, permet l'acquisition de la fonctionnalité. [...]
[...] Chez les mammifères placentaires, la réalisation du phénotype sexuel, comprenant les structures et la fonctionnalité des appareils reproducteurs, à partir du génotype est progressive tout au long du développement de l'individu. Ainsi ces structures et cette fonctionnalité sont acquises en 4 étapes. Le stade phénotypique indifférencié Il est caractérisé par la mise en place de structures identiques pour les deux sexes : des gonades phénotypiquement indifférenciées mais génétiquement déterminées que ce soit pour le mâle ou bien pour la femelle; de deux types d'ébauches de voies génitales : les canaux de Müller ainsi que les canaux de Wolff. [...]
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