Les caractéristiques anatomiques et fonctionnelles de l'appareil cardiovasculaire sont telles qu'elles présentent des points faibles susceptibles d'engendrer des pathologies :
La circulation du sang dans l'organisme dépend de la qualité des vaisseaux sanguins : la résistance de la paroi des artères systémiques leur permet de supporter la forte pression sanguine imposée par les contractions du puissant ventricule gauche ; l'élasticité de la paroi de ces mêmes artères contribue à transformer le débit pulsatile du sang en un débit continu indispensable à une irrigation régulière et stable des tissus.
La circulation du sang dans tout l'organisme, en dépit de la résistance à l'écoulement des vaisseaux sanguins et de la force de gravité par exemple, demande sa propulsion par une pompe efficace, le coeur. Pour cela, les différents compartiments cardiaques doivent se remplir, puis éjecter le sang avec une synchronisation et une régularité parfaites.
[...] De plus, certaines cellules peuvent se désynchroniser de l'ensemble et battre à leur propre rythme, ce qui va rapidement créer l'anarchie dans le cœur entier : c'est la fibrillation ventriculaire. Dans l'angor comme dans l'IDM, les signes cliniques observés sont les suivants : pâleur, hypotension ; douleur rétrosternale oppressante et constrictive qui irradie dans le bras gauche, le cou et la mâchoire ; troubles du rythme cardiaque ; nausées et vomissements. Pour diagnostiquer un IDM, on va se reposer sur les résultats suivants : un ECG pratiqué en urgence montre une anomalie de la contraction ventriculaire ; certaines enzymes spécifiques des cellules myocardiques sont normalement peu présentes dans le sang ; quand leur taux sanguin devient trop élevé, cela signale la nécrose du myocarde ; une scintigraphie met en évidence les zones hypofixantes de la partie nécrosée du myocarde. [...]
[...] Principe : on injecte l'isotope par voie intraveineuse et on le laisse diffuser dans le corps du patient. Une caméra spéciale (gamma caméra) reçoit les rayons gamma émis par les isotopes, ce qui permet de tracer une cartographie de l'organe ou du tissu examiné. Intérêts médicaux : cette technique permet de repérer le mauvais fonctionnement du myocarde grâce à l'hypofixation de l'isotope, pour mettre en évidence une sténose, un infarctus. Elle peut également servir à évaluer l'efficacité d'un traitement. Avantages : une scintigraphie est en général facile à interpréter, elle permet également de mettre en évidence une ischémie temporaire ou permanente, non visible sur une radiographie. [...]
[...] Pour cela, les différents compartiments cardiaques doivent se remplir, puis éjecter le sang avec une synchronisation et une régularité parfaites. Toute pathologie qui modifie la structure de la paroi des artères, ou qui perturbe le fonctionnement de la pompe cardiaque, peut entraîner un ralentissement voire un arrêt de la circulation sanguine, et provoquer une souffrance des tissus, voire la mort de l'individu. Il existe des méthodes d'exploration des vaisseaux et du cœur qui permettent de repérer et d'identifier les principales pathologies de l'appareil cardiovasculaire, puis parfois de les traiter directement in situ Quelles sont les principales méthodes d'exploration des vaisseaux sanguins ? [...]
[...] Elle présente de sérieux inconvénients liés à l'utilisation des rayons mutagènes, et de l'utilisation d'un produit de contraste, parfois allergénique ; l'intervention, invasive, peut entraîner le détachement d'un fragment de caillot et causer une embolie. L'examen Doppler, appelé également vélocimétrie, utilise des ultrasons pour mesurer la vitesse d'éléments solides. Il est basé sur le même principe que l'échographie : le retour des ultrasons envoyés par une sonde se fait différemment en fonction des caractéristiques du tissu qu'ils frappent. Ici, le doppler permet de mesurer la vitesse de déplacement des hématies dans les vaisseaux sanguins. Une vitesse trop élevée signale une sténose, une chute de la vitesse une thrombose en amont. [...]
[...] L'oxygénothérapie permet au besoin de diminuer la souffrance du myocarde. On prescrit ensuite un traitement anticoagulant au long cours, un antiarythmique au besoin, et de la trinitrine, en cas de nouvelle alerte. Traitements non médicamenteux : en urgence, on peut procéder à un électrochoc pour tenter de restaurer le rythme cardiaque : c'est la défibrillation. Pour éliminer l'origine de l'infarctus, on peut au besoin soit redonner au vaisseau sténosé un diamètre interne correct, par la pose d'un stent (petit ressort qui redonne au vaisseau un calibre correct) lors d'une angioplastie transluminale (action au niveau de la lumière du vaisseau), soit dériver la circulation sanguine en aval de l'obstruction par un pontage coronarien. [...]
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