Pathogénicité végétale - Interactions Plantes / Pathogènes

Thèmes abordés

Pathogénicité, biologie, médecine, phytopathologie, système immunitaire, végétaux, plante, bactérie, virus, champignon, insecte, type de défense, défense inductible, mort cellulaire localisée, réponse hypersensible, enzyme, immunité innée, résistance basale, cluster de gènes

Résumé du document

La plante dispose d'un certain nombre de mécanismes permettant de détecter les pathogènes et d'enclencher une voie de signalisation (= transduction de signal). La transduction mène à une activation de la défense (= reprogrammation génétique par régulation de l'expression des gènes). Si ces mécanismes ne suffisent pas, il y a des symptômes d'infection (chlorose ; nécrose).

Extraits

[...] Cultivar = Au sein d'une espèce on retrouve des cultivars (pour la culture) ou écotypes (modèle de laboratoire). C'est le même principe que les souches pour les bactéries. - Les Biotrophes = colonisent et se nourrissent des tissus vivants. Ex : Virus ; champignons ; bactéries. Spectre d'hôtes étroit - Les Hemibiotrophes = première phase de développement sur des tissus vivants et deuxième phase de développement sur les tissus nécrosés. Se nourrissent de la nécrose occasionnée. Ex : le mildiou provoqué par Phytophtora infestans sur les pommes de terre. Chez le riz c'est Magnaporthe grisea. [...]

[...] VirC a un rôle de stabilisation de l'ADN-T aussi. Schéma doc 16 : VIP1 et 2 pour Vir Interacting Protein qui ont spécifiquement un domaine d'intéraction avec des prot Vir. Ce sont des facteurs de transcription produits par la plante qui sont censés activer les gènes responsables de la résistance basale Sauf que lorsque l'ADN-T est transféré, VirF va empêcher la résistance basale de se mettre en place en clivant VIP1. VIP2 est normalement un TF localisé dans le cytosol mais dont l'import dans le noyau sera facilité par les prot Vir qui aident l'ADN-T à rentrer dans le noyau. [...]

[...] Il ne pourra donc pas se développer sur l'individu entier. NB : Attention à ne pas confondre la nécrose et l'HR. L'HR ne peut pas s'étendre, et sur les feuilles, les tissus sont très sec. Alors que la nécrose est humide et se propage. Stratégies de développement des agents pathogènes : - Les Nécrotrophes = agents pathogènes se nourrissent de tissus nécrosés uniquement. 1[ère] étape : déclencher une nécrose. 2[ème] étape : se développer. Ne fonctionne pas sur des plantes qui possèdent une HR Ex : Erwinia et Botrytis. [...]

[...] Ce phénomène est en évolution permanente et ne s'arrêtera jamais. Schéma n°1 : AvrRpm1 et AvrB sont 2 effecteurs sécrétés par le système de type III chez P.syringae 2 écotypes distincts : l'un sensible et l'autre résistant. - le premier qui est sensible (pas de prot de RPM1) - le deuxième qui est résistant (présence de RPM1 = prot de résistance) RIN4 phosphorylée, va se fixer à RPM1 et ce complexe va mettre en place le mécanisme de résistance HR. [...]

[...] Si ces mécanismes ne suffisent pas : Symptômes d'infection (chlorose ; nécrose) Intéraction plante et pathogène lorsque la plante est malade On parle d'une Intéraction COMPATIBLE Intéraction plante et pathogène lorsque la plante a résisté à l'infection On parle d'une intéraction NON COMPATIBLE Intéraction compatible l'hôte est dit sensible ou susceptible (franglais) et l'AP est dit virulent Intéraction non compatible l'hôte est dit résistant et l'AP est dit avirulent Agressivité = quantité de symptômes développés par l'hôte en contact avec cet AP. Spectre d'hôte = capable de coloniser combien d'espèces ? Si plusieurs espèces alors combien de cultivars dans 1 espèce donnée ? Pathovars = génotype de l'AP en fonction de son spectre d'hôte. Chaque écotype ou chaque cultivar aura un fond génétique différent 2 types de résistance : Résistance non-hôte = de très nombreuse espèces végétales sont capables de résister à la plupart des pathovar de l'espèce du pathogène. [...]