L'établissement de relations de parenté entre vertébrés actuels (ou fossiles) s'effectue par comparaison de caractères homologues. Ces comparaisons permettent de préciser si ce caractère se trouve chez telle ou telle espèce à l'état dérivé ou à l'état primitif. Seul le partage de caractères à l'état dérivé témoigne d'une parenté entre les espèces. Les espèces partageant exclusivement un même état dérive possèdent un ancêtre commun plus récent que celui qu'elles ont en commun avec les espèces qui ne possèdent pas ce caractère à l'état dérivé (...)
[...] Cet ancêtre commun possède les caractères dérivés que possèdent en commun toutes les espèces dont il est l'ancêtre. Construction de l'arbre : La première étape consiste à choisir de façon judicieuse des caractères homologues qui seront comparés et à définir s'ils se trouvent à l'état dérivé ou primitif pour chaque espèce étudiée. Pour trouver la polarité d'un caractère (dérivé ou primitif), on observe l'état de ce caractère au sein du groupe étudié par rapport à son état dans une espèce ne faisant pas partie de ce groupe. [...]
[...] Toutes les populations actuelles partagent les mêmes allèles avec une fréquence variable. Les populations ancestrales (qui n'auraient compté que quelques dizaines de milliers d'individus) auraient colonisé l'Afrique du Nord, l'Afrique du Sud, le Proche Orient, l'Asie et l'Europe. L'Homme de Neandertal, trouvé en Europe, semble provenir de l'évolution d'Homo erectus ayant colonisé l'Europe. L'Homo sapiens serait une nouvelle espèce apparue en Afrique ou au Proche Orient, il y a 100 à ans, et qui aurait colonisé tous les continents en remplaçant Homo erectus. [...]
[...] A l'intérieur de ce groupe, la mésange, le crocodile, la chauve-souris et l'homme possèdent un ancêtre commun plus récent que celui qu'ils ont en commun avec la grenouille. Mésange, crocodile, chauve-souris et homme sont donc plus étroitement apparentés qu'avec la grenouille car ils possèdent le caractère dérivé présence d'un amnios que ne possède pas la grenouille. Les innovations évolutives (passage de l'état primitif d'un caractère à son état évolué) doivent être placées avant les embranchements de l'arbre. Aux embranchements de l'arbre, se situe l'ancêtre commun Celui-ci n'est ni une espèce actuelle, ni une espèce fossile. [...]
[...] Ils formeraient un rameau de la lignée humaine, détaché assez tôt de celui des Homos. Les Homos les plus anciens (Homo habilis) sont datés de 2,5 millions d'années. Ils possèdent des caractères dérivés crâniens marqués : régression de la face, augmentation du volume crânien. Les Homo erectus connus d'abord en Afrique (adolescents de Turkana de 1,5 millions d'années) forment un groupe très diversifié dont l'évolution est marquée par l'augmentation graduelle du volume crânien. Plusieurs espèces d'Homininés ont donc vécu en même temps. [...]
[...] Donc, une espèce fossile ne peut pas être considérée comme la forme ancestrale à partir de laquelle se sont différenciées les espèces postérieures. II- Phylogénie de l'Homme actuel. La lignée humaine correspond à l'ensemble des espèces à partir du plus récent ancêtre commun à l'Homme et au chimpanzé. Place de l'Homme dans le règne animal. L'Homme est un Eucaryote, Vertébré, Tétrapode, Amniote, Mammifère, Primate, Hominoïde, Hominidé et Homininé : ces caractères sont apparus successivement à différentes périodes de l'histoire de la vie. [...]
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