Cours permettant de bien comprendre la science complexe des gènes et la réalisation des arbres phylogénétiques. La difficulté de ce chapitre réside dans la justification des relations de parenté en fonction de données moléculaires, paléontologiques, embryonnaires, anatomiques et morphologiques. Tous les aspects y sont répertoriés et expliqués.
[...] Il existe donc des relations de parenté plus ou moins étroites entre tous les espèces vivantes et toutes les espèces fossiles = théorie de l'évolution. méthode de lecture et règle pour un arbre phylogénétique Faire en sorte qu'il soit le plus parcimonieux * Chaque embranchement est justifié * L'expression " fossile vivant " est à exclure. = espèce inchangée au cours des temps géologiques or du génome détermine la morphologie des Vertébrés Une espèce vivante actuelle et une espèce fossile peuvent se ressembler morphologiquement et pourtant être très éloignées l'une de l'autre au niveau de leur séquence du génome * Nœud = emplacement de l'ancêtre commun hypothétique. [...]
[...] habilis) sont datés de 2,5 millions d'années. Plusieurs espèces d'Homininés ont donc vécu en même temps ( cohabitation des deux espèces = argument pour aspect buissonnant. Les Australopithèques formeraient un rameau de la lignée humaine détaché assez tôt de celui des Homo. Les espèces fossiles actuellement datées entre 4 millions et 1,5 millions d'années sont toutes africaines. Cela peut s'expliquer par l'origine africaine de la lignée humaine ou par les conditions de fossilisation exceptionnelles de la vallée du rift africain. [...]
[...] Phylogénie : relations de parenté évolutive entre les êtres vivants. Phylogenèse : reconstitution de l'histoire évolutive des lignées à partir des liens de parenté Intro : Les êtres vivants partagent des propriétés communes (structure cellulaire, ADN, modalités de la réplication et de l'expression des gènes, code génétique).En effet, ils sont par exemple tous constitués de cellules qui contiennent l'ADN, support de l'information génétique. La transcription et la traduction de cet ADN permettent la synthèse de protéines par l'intermédiaire du code génétique universel, qui fait correspondre un triplet de nucléotides à un acide aminé. [...]
[...] Plusieurs espèces d'homininés ont vécu entre 6 millions d'années et ans, époque où apparaissent les Homo sapiens. Ces espèces appartiennent à deux genres : les Australopithèques et les Homo: * Les Australopithèques possèdent des caractères dérivés de la lignée humaine en rapport avec la bipédie * Les espèces du genre Homo possèdent en outre des caractères dérivés crâniens marqués notamment par une augmentation du volume crânien et une réduction de la face. Les Australopithèques ont vécu entre 4 millions d'années (Australopithecus anamensis) et 1 million d'années (A. [...]
[...] Au sein des populations humaines : présence du même génome, des mêmes allèles Ce qui différencie les individus au sein d'une population = fréquence allélique Aucun allèle n'est spécifique à une population ( notion de race n'existe pas Toutes les populations humaines actuelles partagent les mêmes allèles, avec une fréquence variable. La population ancestrale n'aurait compté que quelques dizaines de milliers d'individus. Ces derniers auraient migré indépendamment. ( Homo sapiens serait une nouvelle espèce apparue en Afrique ou au Proche Orient il y a à ans et aurait colonisé tous les continents remplaçant l‘homo erectus. Les nombreuses migrations ont installé une distance géographique entre différentes populations qui serait la principale cause des différences de fréquences alléliques entre les populations actuelles. [...]
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