Exposé de biologie sur le paludisme, une maladie connue pour ses centaines de milliers de victimes. Quels sont ses symptômes ? Quel est le mode de transmission ? Pourquoi dans de nombreux pays a-t-on mené des campagnes d'assèchement des marais ? Comment, à partir de la lecture de ces documents, envisager un moyen simple de lutte contre le paludisme ?
[...] Le paludisme (malaria) Sans doute un milliard d'hommes déjà atteints ou menacés du paludisme, la maladie la plus fréquente dans la monde. Cette endémie est d'autant plus redoutée qu'elle touche les régions de la «ceinture de pauvreté» où sévissent surpopulation, malnutrition et sous-équipement médical. Au moins 1 million de morts chaque année, souvent des enfants, et malgré les progrès réalisés par les recherches médicales, le nombre de cas se maintient et même progresse. Ce fléau très ancien a tué des personnages célèbres (Alexandre le grand, plusieurs papes) et on estime que le paludisme a sûrement causé plus de morts que toutes les guerres réunis. [...]
[...] On espère isoler l'antigène (ou les antigènes) le plus significatif pour fabriquer le vaccin antipaludisme ; mais à chaque phase de son cycle, le parasite se modifie morphologiquement et chimiquement, d'où une grande difficulté à choisir la molecule antigénique la plus intéressante. De multiples essais sont en cours le vaccin attendu contre cette endémie. C. Eliminer le vecteur Depuis qu'est connu le rôle désastreux de l'Anophèle, de vastes compagnes de démoustication ont été entreprises dans de nombreux pays. Des insecticides (le D.D.T. et des milliers d'autres) ont été utilisés avec succès pour détruire massivement les moustiques : ainsi la France (depuis 1960), l'Italie, la Grèce ont vu disparaître leurs foyers de paludisme. [...]
[...] Un étang, la moindre surface d'eau prés d'habitations, suffisent pour qu'il y est risque de paludisme. Seul l'Anophèle femelle pique l'homme pour se nourrir. A l'aide de pièces buccales très effilées, il enfonce sa trompe dans les vaisseaux de la peau, prélève un peu de sang grammes par piqûre) et en même temps des plasmodiums, si c'est du sang de paludéens. Le moustique digère les globules rouges, libère les parasites dans son tube digestif ; là, ils accomplissent un cycle complexe au cours duquel il y a fécondation, puis division du plasmodium qui se loge dans le conjonctif intestinal puis gagne les glandes salivaires. [...]
[...] L'aspect le plus grave du paludisme est l'aspect pernicieux appelé encore neuropaludisme ; il est provoqué par la prolifération de l'espèce la plus dangereuse du plasmodium (plasmodium falciparum) dans les capillaires du cerveau. La fièvre, des troubles cardiaques accompagnent de sévères dérèglement neurologiques : troubles de conscience parfois avec coma, convulsions, abolition de certains réflexes, troubles psychiques, troubles d'équilibre. L'hypertrophie de la rate et du foie, une anémie, apparaissent souvent. Ces accès pernicieux, non traités, sont mortels en 2 ou 3 jours, surtout chez les enfants. [...]
[...] En 1942 on obtient un produit antipaludéen de synthèse, la chloroquine, utilisée en comprimé ou en solution injectable. Chez un individu porteur du microbe, la chloroquine, par son action anti plasmodium, est un moyen efficace d'éviter, d'atténuer les crises palustres, mais elle ne fait pas disparaître le parasite Chez l'individu sain, la chloroquine empêche l'infestation, et son utilisation à titre préventif est obligatoire avant et pendant un voyage dans un pays exposé ainsi que pendant deux après le retour. Hélas, depuis 1965 sont apparues des souches de plasmodium résistantes à la chloroquine. [...]
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