Cours illustré de Sciences de la Vie et de la Terre (Terminale S) reprenant les points essentiels du chapitre consacré à la stabilité et la variabilité à l'échelle de l'organisme.
[...] IV- Maîtrise de la procréation. Régulation des naissances. La contraception va agir sur certains organes cibles : les cellules hypothalamo-hypophysaires, en entraînant un rétrocontrôle négatif, avec des pulses de LH, qui seront moins importants ; le col de l'utérus, avec la glaire cervicale ; et les ovaires. La pilule est un mélange d'oestrogènes et de progestérone, qui empêche la fécondation, et diminue la concentration en oestrogènes et en progestérone. La pilule fait que la glaire cervicale présente une faible filance, et les menstruations sont toujours présentes. [...]
[...] Dans l'espèce humaine (appartenant aux mammifères placentaires), la reproduction est sexuée : - L'appareil génital masculin fonctionne en continu de la puberté à la fin de vie et produit de nombreux spermatozoïdes. - L'appareil génital féminin présente un fonctionnement cyclique de la puberté à la ménopause (modifié en période de gestation). Le cycle menstruel débute par les règles et se termine aux règles suivantes. Un ovule est produit à chaque milieu de cycle jusqu'à la ménopause. - Les organes et appareils reproducteurs permettent dès la puberté la réalisation du rapport sexuel, la production des gamètes et leur rencontre dans les voies génitales de la femme. [...]
[...] Les hormones ovariennes (œstrogène et progestérone), non indispensables pour la mise en place de l'appareil génital féminin, sont nécessaires à l'acquisition de sa fonctionnalité chez la femme. II- Le fonctionnement des appareils génitaux après la puberté. L'appareil génital masculin. La GnRH est sécrétée de façon pulsatile, chaque pulse ayant une durée de 12 heures. Cette sécrétion est continue et varie entre 3 et 10 ng/mL. L'hypophyse sécrète deux hormones : la FSH, qui sécrète les spermatozoïdes, et la LH, qui est à l'origine de la testostérone et des caractères sexuels secondaires. [...]
[...] Le RU 486 agira alors sur la muqueuse utérine, mais aussi sur le taux de progestérone. Synthèse. La contraception hormonale féminine s'appuie sur l'ensemble des connaissances acquises, sur la régulation hormonale de la physiologie sexuelle. La contraception hormonale masculine est encore à l'état de recherche. Le couple peut utiliser de manière exceptionnelle des moyens contragestifs pour empêcher la rencontre des gamètes ou l'implantation de l'embryon : - Le RU 486, analogue structurale de la progestérone, est une méthode qui empêche la gestation (contra gestative). [...]
[...] Mais, tout cela soulève quelques problèmes éthiques. CONCLUSION : Appareil génital féminin Bilan. [...]
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