Nos cellules doivent recevoir en permanence et en quantité adéquate des molécules de dioxygène (O2) pour pouvoir fabriquer l'énergie nécessaire à leur fonctionnement grâce à la combustion du glucose. Le résidu de cette combustion, le dioxyde de carbone (CO2), doit être évacué de l'organisme.
On appelle respiration les échanges d'O2 et de CO2 entre les cellules et le milieu extérieur. Elle est assurée par l'appareil respiratoire, logé dans la cage thoracique et couplé à la circulation sanguine (...)
[...] Organisation et histologie de l'appareil respiratoire Nos cellules doivent recevoir en permanence et en quantité adéquate des molécules de dioxygène pour pouvoir fabriquer l'énergie nécessaire à leur fonctionnement grâce à la combustion du glucose. Le résidu de cette combustion, le dioxyde de carbone doit être évacué de l'organisme. On appelle respiration les échanges d'O2 et de CO2 entre les cellules et le milieu extérieur. Elle est assurée par l'appareil respiratoire, logé dans la cage thoracique et couplé à la circulation sanguine Quelle est la composition de l'appareil respiratoire ? [...]
[...] Les veines pulmonaires ramèneront le sang hématosé au cœur Quelle est la structure histologique des conduits respiratoires ? Les structures histologiques de la trachée et des bronches sont très proches, elles sont composées de plusieurs couches ou tuniques : une muqueuse, composée d'un épithélium pseudostratifié cilié et de cellules caliciformes productrices de mucus ; celui-ci retient les diverses particules inhalées pendant l'inspiration, tandis que les cils évacuent l'ensemble vers les voies digestives par le biais du pharynx ; une sous-muqueuse, qui sécrète également du mucus, et qui présente des muscles lisses et des vaisseaux sanguins ; une tunique médiane, composée d'anneaux cartilagineux incomplets (pour permettre à l'œsophage, juste derrière, de se dilater au passage du bol alimentaire) qui assurent la rigidité de la trachée et des bronches ; une adventice, composée de tissu conjonctif. [...]
[...] Elle est donc suffisamment mince pour permettre une diffusion maximale des gaz respiratoires. De manière plus générale, le nombre très important d'alvéoles pulmonaires donne aux poumons une surface d'échange optimale. À retenir L'appareil respiratoire permet les échanges d'O2 et de CO2 entre l'organisme et le milieu extérieur, qu'on regroupe sous le nom de respiration. L'appareil circulatoire assure le transport des gaz respiratoires entre les poumons et les cellules. La structure et l'ultrastructure de l'appareil respiratoire permettent d'obtenir un volume d'échange des gaz respiratoires optimal : le mucus et les cils de la muqueuse trachéo-bronchique purifient les voies respiratoires ; les nombreuses alvéoles pulmonaires procurent aux poumons une très grande surface de contact entre l'air et le sang ; la paroi alvéolaire, très mince et étroitement reliée à un capillaire, permet une diffusion optimale des gaz ; le surfactant empêche les alvéoles de s'affaisser à l'expiration, qui restent donc toujours prêtes à accueillir l'air de l'inspiration suivante. [...]
[...] Des poumons, deux organes spongieux et élastiques, qui renferment chacun environ 350 millions d'alvéoles pulmonaires. De la plèvre, un double feuillet séreux qui sécrète et contient le liquide pleural, et qui relie les poumons à la cage thoracique tout en les maintenant ouverts. Le diaphragme est un muscle situé sous les poumons. Il s'abaisse pendant l'inspiration, pour laisser les poumons se distendre, et se relève pendant l'expiration, pour aider les poumons à expulser l'air Quels sont les liens entre les appareils respiratoire et cardiovasculaire ? [...]
[...] La barrière alvéolo-capillaire doit être suffisamment perméable pour assurer la diffusion maximale des gaz respiratoires. Elle doit pour cela être la plus mince possible, et être dépourvue d'éléments susceptibles de freiner ou d'empêcher la diffusion. Ainsi, les alvéoles pulmonaires sont constituées de deux types de cellules : les pneumocytes qui forment une mince paroi d'épithélium pavimenteux ; les pneumocytes II, qui produisent une substance tensioactive, le surfactant, et en tapissent l'intérieur de la paroi alvéolaire ; le surfactant maintient les alvéoles ouvertes en empêchant leur affaissement à l'expiration. [...]
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