Tout être vivant doit se nourrir. C'est d'ailleurs pour quoi on classe les virus, possédant pourtant du matériel génétique, comme non vivants. Une des différences principales existant entre végétaux et animaux provient de leur mode de nutrition. Les végétaux sont capables, sauf exception, de fabriquer de la matière organique (protéines, graisses, glucides) à partir de matières minérales et d'une source d'énergie (la plupart du temps, la lumière).Ils sont autotrophes.
Les animaux, eux, doivent ingérer de la matière organique déjà existante pour la transformer selon leurs besoins. De cette même observation, les champignons, d'abord rangés parmi les végétaux, sont maintenant classés dans un règne indépendant. Les végétaux doivent donc tout d'abord absorber l'eau du sol, chargée de sels minéraux. Grâce à celle-ci et à la photosynthèse, ils élaborent de petites molécules organiques (les métabolites) servant de base à la construction des macromolécules.
La respiration permet de fournir à ces organismes l'oxygène nécessaire pour "brûler" certains métabolites et en dégager ainsi l'énergie utile au bon fonctionnement des différentes synthèses.
[...] Plantes carnivores Les plantes carnivores sont adaptées à pousser sur des sols très pauvres en engrais. Au Québec, on les retrouve surtout en bordure des tourbières. Elles poussent dans des sols très acides et très pauvres en azote. L'acidité inhibe le développement des bactéries et donc la décomposition en engrais des matières organiques. Elles font de la photosynthèse, mais, en plus, elles capturent et digèrent des proies (des insectes généralement). Les feuilles modifiées de ces plantes peuvent attirer et emprisonner les insectes. [...]
[...] Au contact de l'eau, l'ammoniac se transforme en ions NH4+ D'autres bactéries du sol, les bactéries nitrifiantes, transforment le NH4+ en nitrate qui peut être assimilé par les plantes. Certaines plantes peuvent assimiler l'ion NH4+qui se forme directement à partir d'ammoniac. Bactéries dénitrifiantes Certaines bactéries du sol, dans certaines conditions, peuvent transformer l'azote minéral des sols ( NO3- ) en azote atmosphérique ( N2 ) inutilisable par les plantes. Ces bactéries sont généralement à anaérobie facultative. Leur activité dénitrifiante est inhibée par l'oxygène. Tant que le sol est bien aéré, elles ont peu de chances de se développer. [...]
[...] Comparée à celle de l'azote, la quantité de phosphore nécessaire aux plantes est relativement faible. En revanche, de tous les éléments dont la croûte terrestre est le principal réservoir, le phosphore est celui qui a le plus de chances de constituer un facteur limitant pour la croissance des plantes. Le phosphore circule depuis les plantes jusqu'aux animaux et retourne au sol sous différentes formes organiques dans les déchets et les déjections. Ces formes organiques sont transformées en phosphate inorganique grâce à l'action de micro-organismes et sont donc à nouveau disponibles pour les plantes. [...]
[...] La mycorhize La plupart des plantes vivent en association avec des Mycètes (champignons). Il s'agit encore d'un cas de symbiose mutualiste (association bénéfique pour les deux partenaires). Myco = Mycète (champignon) Rhiza = Racine Le mycète permet d'augmenter la surface d'absorption de la plante dans le sol, et la plante nourrit le mycète. Le dense réseau d'hyphes (les filaments formant le champignon) du mycète permet une grande surface de contact avec le sol. Ces filaments parcourent le sol, recouvrent et pénètrent les racines de la plante associée. [...]
[...] A noter que la vitesse de circulation ne dépasse pas le mètre à l'heure. La sortie du saccharose se fait par transport actif ou passif selon les cellules La régulation Les pertes sont de deux types : - la sudation, qui correspond à la formation de gouttes d'eau à l'extrémité des feuilles provenant d'un trop plein éliminé par des structures spécialisées, les hydrathodes ; - la transpiration, qui correspond à l'évaporation d'eau au niveau de la cuticule (très faible), des lenticelles à et des stomates des pertes). [...]
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