La mutation : source de variabilité génétique

Thèmes abordés

Mutation, source de variabilité génétique, mutations nucléotidiques, phénotype, génotype, mutations somatiques, division cellulaire, transversions, évolution des populations

Résumé du document

On appelle mutation toute modification aléatoire touchant une séquence d'acide nucléotidique ou affectant l'agencement des gènes ou leur nombre. Certaines mutations peuvent avoir un effet significatif de la valeur sélective des individus mutants (on parle de mutations "délétères", "létales" ou "bénéfiques"). Certains cancers sont dus à des mutations somatiques affectant des gènes proto-oncogènes (gènes impliques dans le contrôle de la division cellulaire).

Extraits

[...] Certaines mutations peuvent avoir un effet significatif de la valeur sélective des individus mutants (on parle de mutations « délétères », « létales » ou « bénéfiques ») Mutations somatiques : certains cancers sont dues à des mutations somatiques affectant des gènes proto-oncogènes (gènes impliques dans le contrôle de la division cellulaire) Mutations germinales : mutations héréditaires a conditions que celles-ci ne soient pas létales Les types de mutations 1. Les mutations nucléotidiques affectent un seul ou peu de nucléotides 2. Les mutations chromosomiques (ou remaniements chromosomique) affectent une portion d'un chromosome 3. [...]

[...] Les mutations d'insertion dues à la transposition d'ADN étranger (éléments transposables, transferts de gènes) Impacts des mutations sur l'évolution des populations Nous allons étudier uniquement les mutations géniques, bien que l'étude des autres mutations se fasse de manière très similaire. Le taux de mutation génique est relativement faible dans les populations En général, le taux de mutation : 10-10 [...]

[...] Même en agissant seules, les mutations peuvent permettre de créer un polymorphisme stable dans les populations. Sans les autres forces évolutives (sélections, dérive génétique) les mutations n'induisent pas d'évolutions importantes des populations car elles surviennent a des taux trop faibles (10-10 à 10-5) pour faire varier les fréquences alléliques de manière significative au cours des générations. Par contre, les fréquences des nouveaux allèles apparus par mutation peuvent varier de manière importante sous l'effet d'autres forces évolutives telles que les sélections naturelles (adaptation) et/ou la dérive génétique (évolution neutre). [...]