La voie d'entrée est le striatum (noyau caudé+putamen). D'origine télencéphalique et phélogénétiquement récent, il est riche en petites cellules réceptrices et en cellules d'association à prolongement axonal de plus grande taille qui interconnectent ces structures. Les afférences sont issues de tout le cortex sensorimoteur, mais également de l'immense cortex associatif, multiple au niveau cortical (...)
[...] La voie de sortie est la voie pyramidale. En avant de ce cortex moteur primaire se trouve le cortex sensoriel et surtout le cortex associatif (surtout en région frontale), support de la cognition, de l'émotion, de toute l'activité symbolique et enfin le cortex pariétal, carrefour somato- temporo-occipital, responsable des fonctions gnosiques dans lequel s'élabore et s'identifie le message sensoriel analysé par petits blocs dans les aires sensorielles primaires. Ces aires sont toutes bilatérales. Existe ainsi une pathologie latéralisée qui va intéresser l'intention, l'organisation et le déclenchement du mouvement (gnosiques et praxiques). [...]
[...] L'effet est inhibibiteur pour la cellule de Purkinje, activateur pour les afférences sensorielles. On distingue aussi 3 neurones intermédiaires : les grains du cervelet, aux longs axones, fibres parallèles au cortex dans la mouche moléculaire, activatrices les interneurones de Golgi (autocontrôle de l'activité des grains) les cellules à corbeille (contrôle négatif sur les cellules de Purkinje) Ainsi, un renforcement des cellules de Purkinje entraine une chute du tonus, alors que leur inhibition entraine un renforcement de ce dernier. Par ailleurs, les cellules de Purkinje agissent à la fois sur les motoneurones alpha et gamma. [...]
[...] Un second circuit allant du corps de Luys au pallidum. Il intervient dans la réception d'informations motrices émanant du pallidum. Ces mécanismes de régulation modulent l'activation des voies de sortie médullaire et vont maintenir un équilibre fonctionnel entre des grandes voies neurochimiques qui sont GABA-ergiques (voie putamen-niger), dopaminergique (locus niger striatum) et cholinergique (noyau caudé où il existe un important réseau d'interneurones cholinergiques régulateurs). Application en pathologie Les dysfonctionnements qui résultent le plus souvent de dégénérescence neuronale entrainent des pathologies motrices lourdes qui resultent d'une libération des régulations freinatrices, avec un trouble de l'expression motrice qui se traduisent à la fois par des dystonies et des dyskinésies. [...]
[...] Ainsi, le striatum concentre une multitude d'informations utilisées pour construire un mouvement le plus harmonieux possible. Voies de sortie Elles se font vers le pallidum (externe puis interne), riche en cellules effectrices. Ensuite, ces informations vont aller : Vers le cortex cérébral par l'intermédiaire du thalamus (noyaux latéro-ventraux) qui concentrent des messages pallidaux, cérébelleux mais aussi des messages somesthésiques. Le noyau ventro- latéral va projeter essentiellement ses informations sensorielles vers le cortex moteur (Aire 4 de Brodmann) et pré-moteur (Aire 6). [...]
[...] Sont sélectionnés les programmes moteurs. L'action motrice est alors donnée à exécuter par le cortex moteur principal, point moteur charnière avec les structures motrices sous-corticales et périphériques. Cette exécution se fait par la mise en jeu des faisceaux pyramidaux et extrapyramidaux. L'ordre moteur est contrôlé tout au long de l'exécution par des informations ré-entrantes à partir des centres moteurs médullaires mais aussi de la périphérie sensorielle. Les corrections utiles sont apportées par le cervelet et les noyaux gris centraux. [...]
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